le vertige de la chute de Walter MOSLEY


Le Vertige De La Chute MOSLEY177

WALTER MOSLEY

Le Vertige De La Chute


Aux éditions JACQUELINE CHAMBON


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Le samedi 16 Octobre 2010

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Walter MOSLEY




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

À New York en 2008, Leonid McGill est un détective privé Noir âgé de 53 ans. Il s’est débrouillé pour obtenir de vastes bureaux dans le luxueux Tesla Building. Aura Ullman, son amie de cœur et administratrice de l’immeuble, est protectrice à l’égard de McGill. Par ailleurs, la vie de famille du détective ressemble fort à un ratage complet. Bien que tous ne soient pas de lui, il aime ses enfants. Tout particulièrement ce futé qu’est Twill, dont il surveille la messagerie web. Car, aussi débrouillard soit-il, le jeune homme risque d’être impliqué dans une sale affaire. McGill pratique encore la boxe chez son ami Gordo, pour se défouler. S’il s’est désormais assagi, le détective utilisa longtemps des méthodes violentes, au service de quelques caïds locaux. L’un d’eux, le truand Tony le Costard, vient l’engager pour une histoire tordue. Il s’agit de cibler un comptable gênant pour le caïd. Bien que McGill ne puisse refuser, il jouera le coup à sa manière.

Le détective a été engagé par Thurman, un de ses confrères d’Albany, pour retrouver quatre hommes. Il ne connaissait que leurs sobriquets d’ados des rues, datant d’une quinzaine d’années plus tôt. Après avoir transmis ses infos à Thurman, ces types sont assassinés. McGill s’en veut : “Je n’aurais jamais dû me lancer dans la recherche de ces quatre mecs, et le pire, c’est que je le savais. Qui est prêt à payer une somme pareille pour retrouver des camés et des délinquants de seconde zone? Qui faut-il être pour accepter ce genre de boulot? Moi. Au seul motif que j’avais une ardoise à régler.” Il se rend à Albany, afin de dénicher le prétendu Thurman, qui se nomme Norman Fell. Après une altercation vite réglée avec des racistes qui l’ont sous-estimé, McGill rend une petite visite à son collègue. Fell a été amoché, avant d’être éliminé : “Je n’aurais su préciser s’il était mort étranglé ou si on lui avait brisé le cou, mais quoi qu’il en soit la fin avait été violente.” Mieux vaut s’éloigner d’Albany. Néanmoins, grâce à la jeune prostituée Seraphina, McGill y garde dans sa manche un atout à exploiter.

De retour à New York, le détective est agressé dans son bureau. Pas si facile de riposter face un tel monstre violent, mais il parvient à l’assommer. Bien qu’il s’agisse de légitime défense, l’inspecteur Kitteridge peut causer de gros ennuis à McGill : “C’est sans doute le seul flic vraiment honnête de la ville. Tu imagines ? Voilà un flic irréprochable, et son seul but dans la vie est de me coller derrière les barreaux.” On est bientôt certain que ce Sanderson, l’agresseur, n’est autre que l’assassin. Pourtant, cette brute n’est évidemment pas l’instigateur de la série de meurtres. “Quelqu’un avait projeté la mort des quatre pignoufs puis, son dessein accompli, pour effacer les traces il s’était également débarrassé de Norman Fell. Restait à déterminer si je figurais depuis le départ sur la liste des condamnés…” McGill va retourner à Albany, suivre la piste offerte par Seraphina, et tenter de comprendre. Sans oublier de traiter ses propres problèmes…

Quel bonheur de déguster une véritable aventure de détective privé navigant aux frontières de la légalité ! Quel plaisir de savourer une authentique histoire de “durs-à-cuire”, riche en pugilats et en coups bas ! Walter Mosley s’inscrit dans la lignée des précurseurs du roman noir, Dashiell Hammett ou Raymond Chandler. Il respecte idéalement cette grande tradition. Il suffit de constater le soin apporté à l’élaboration de l’intrigue, précise et maîtrisée, pour réaliser qu’il s’agit bien d’un polar de qualité supérieure.

Sans doute parce qu’il ne cache pas ses ambiguïtés, ses imperfections passées et présentes, McGill est un personnage qu’on aime d’emblée, sans restriction. Qu’il rencontre le puissant conseiller occulte new-yorkais Rinaldo ou une petite frappe comme Eddie Jones (dit Grande Gueule), McGill utilise son expérience de la vie pour ne jamais se laisser déstabiliser. Discernement qui lui permet d’être parfois bienveillant, voire d’éprouver une part de tendresse pour certaines personnes qu’il rencontre. Vieilles méthodes et techniques actuelles se côtoient dans cette enquête agitée, non dénuée d’humour. Mosley est aussi héritier de Chester Himes, évoquant la place des Noirs dans la société américaine actuelle. L’auteur introduit de subtiles nuances dans la métamorphose du sort des Noirs depuis trente ans… Un des meilleurs romans noirs de l’année !

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