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F G LEDESMA |
La Dame De CachemireAux éditions FOLIOVisitez leur site |
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Une lecture de |
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| Depuis ces premières enquêtes, l'inspecteur Mendez a beaucoup changé. Son chagrin ironique du franquisme s'est effacé au profit d'une tendre nostalgie de sa ville, de celle d'avant, de celle qui sous la dictature feignait la résignation dans les bars bruyants, lumineux et grouillants. Mendez parcourt les rues de Barcelone, veille secrètement sur ses prostituées décaties, ses maquereaux vestiges des temps passés, ses truands pitoyables et ses habitants aux rêves détruits. L'inspecteur Mendez, hôte d'honneur d'une fête caritative, note que la chaise roulante qu'offrait la municipalité n'a pas trouvé preneur. Normal le malheureux à qui elle était destinée n'a pas pu se déplacer, on lui avait volé sa vieille chaise. Dans le quartier du Paralelo, Paquito est assassiné et son cadavre est retrouvé dans une ruelle « sale, grise, avec des caisses vides entassées au fond ». Non loin de lui se dresse une chaise roulante de paralytique. Lorsque Mendez apprend les circonstances qui entourent le meurtre de Paquito, il se rend immédiatement sur les lieux. Malheureusement l'enquête ne relève pas de sa compétence. Il ne peut s'intéresser à ce crime qu'à titre personnel. Ce qu'il fera. Derrière le tranquille Paquito, il découvre un autre personnage. Un homme certes marié mais qui mène un ménage à trois avec son ami Abel. Il rencontre une épouse aux illusions brisées qui vit par procuration au son de la voix d'une amie qui lui conte ses voyages autour du monde. Au cours de sa quête sur la vérité de ces gens, il croisera « l'¦héritière » d'une vaste maison qui connu son heure de beauté, avant que la misére ne la métamorphose en une ruine convoitée par un promoteur immobilier vorace. Les vies se croisent et se diluent dans le sordide, Mendez, qui pourtant veille comme un vieux père sur chacun, semble impuissant à contrecarrer les mauvais coups qu'assène le hasard. La dame De Cachemire Est un livre pessimiste d'où perce une infinie tendresse, un amour immense pour une ville, pour le « peuple » oublié de tous. |
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