n’ayez crainte ! de Peter LEONARD


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PETER LEONARD

N’ayez Crainte !


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Le samedi 2 Avril 2011

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Peter LEONARD




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

L’action se passe autour de Detroit, dans le Michigan. Séduisante rousse de plus de trente-cinq ans, Karen Delaney tourne occasionnellement dans des publicités. Elle est attirée par les hommes fortunés. Ainsi, elle a vécu quelques mois avec Samir Fakir, propriétaire d’épiceries. En réalité, il s’agit d’un puissant usurier d’origine chaldéenne, entouré de sbires chargés du recouvrement des dettes. Samir n’a jamais restitué à Karen les 300.000 dollars qu’elle lui avait confiés. La jeune femme vit désormais avec le riche Lou Starr, qui possède des restaurants. L’idylle romantique a cédé la place à de la lassitude, chez Karen. Bobby est un joueur compulsif, un perdant endetté. Il vit avec Megan, employée d’un casino. Bobby s’est acoquiné avec Lloyd, un repris de justice sorti de prison depuis peu, qui vit dans un mobil home. Quand Karen rencontre ce duo de minables, elle voit le moyen de récupérer chez Samir la somme qu’il ne lui a pas rendue.

Ancien policier de Detroit ayant fait de la prison, O’Clair est un hommes de main de Samir. Nettement plus fiable que Ricky, le neveu du patron, même si tous les deux manquent cruellement d’argent. Plus sûr aussi que Johnny, autre sbire de Samir, trop occupé avec ses conquêtes féminines. Ce soir-là, O’Clair et Johnny sont absents quand trois types déguisés en policiers s’introduisent chez Samir. Ce sont Bobby, Lloyd et Wade, troisième complice recruté par Karen. Comme on pouvait le craindre, l’opération tourne mal. Un employé est abattu. Blessé, Samir va être bientôt hospitalisé, dans le coma. Karen et ses comparses ont un peu de mal à ouvrir le coffre de Samir, qu’ils ont emporté. Une fois mieux équipés, ils utilisent les grands moyens pour le forcer. Étrangement, le coffre est vide. La tension monte entre les complices, et Wade est le premier à en faire les frais. Karen échappe à Bobby et Lloyd, qui ont flairé une grosse embrouille.

O’Clair continue à mener son enquête personnelle pour retrouver Bobby, qui doit une belle somme à Samir. Pour l’ex-flic, pas difficile de comprendre que c’est Karen qui a organisé le braquage sanglant chez son patron. La jeune femme a rejoint son autre complice, amant du moment. Qu’elle ne tarde pas à abattre, car elle craint qu’il devienne trop gourmand. Bobby et Lloyd sont en maraude pas loin de l’hôtel où logeait le couple. Obligée de fuir avec précipitation, Karen emprunte la BMW de son défunt amant, ce qui lui permet de semer le duo de poursuivants. Elle se réfugie dans un hôtel de grand luxe, d’où elle prend contact avec sa sœur Virginia. Ricky a sans doute tort de se prendre pour le nouveau patron, à la place de Samir. Persévérant et bien inspiré, O’Clair a compris que Megan pouvait le mener à son petit ami Bobby. En outre, il repère l’hôtel où se trouve Karen. Celle-ci doit encore fuir, se réfugiant chez son avocat…

Comme son père Elmore Leonard, écrivain chevronné, Peter Leonard vit dans le Michigan, où il situe cette intrigue. C’est d’abord un polar musclé et nerveux, une succession incessante de péripéties, où chacun traque l’autre dans un feu d’artifice d’arnaques ou de coups tordus. Pour tous les protagonistes, l’évolution de la situation est rythmée à souhaits. S’emparer du pactole en cavale, voilà un thème classique. Toute l’originalité réside dans le traitement du sujet, dans la maîtrise des rebondissements. Le résultat est ici impeccable. En plus d’un tempo vif, il faut souligner une belle part d’humour. Un caïd chaldéen, par exemple, ce n’est pas si banal. Sourires aussi, à travers le comportement des personnages, qui sont pour la plupart des médiocres, en décalage avec la vie américaine ordinaire. On s’amuse même avec les rôles annexes : “Cindy, ouais, c’était ça. D’après elle, elle travaillait pour une société d’édition spécialisée dans les communications. En réalité, elle téléphonait aux gens le soir, après leur longue et dure journée de travail, et tentait de leur vendre des abonnements pour des revues. L’appel de merde qu’on reçoit pendant le dîner.” Un polar diablement percutant, dans la plus excitante des traditions.

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