Un divorce pénible et un échec, aussi bien critique que public a plongé le narrateur dans une profonde déprime dont il ne réussit à s'extraire qu'en partant quelques mois à Nice. Là, il finit par reprendre le travail, écrivant toutes les nuits. Jusqu'au jour où, dans le bar où il prend son petit déjeuner, le barman lui apprend que Charles Mallori, un vieux monsieur, qui s'asseyait tous les soirs à la même table que lui pour boire son kir, s'est suicidé en se jetant dans le vide depuis une balustrade. Étrangement, il se sent concerné par cette mort d'un homme qu'il n'a jamais croisé. Le soir même il revient au bar pour apprendre que son barman n'a jamais fait les soirées, et qu'il est parti le jour même pour dix jours dans sa famille bordelaise.
On se laisse prendre insidieusement à se récit qui démarre sur une simple insinuation, une légère impression agaçante pour accumuler, peu à peu les faits les plus étranges. Le lecteur se demande un bon moment où nous amène l'auteur, et si même il nous amène quelque part avant la chute qui explique tous les mystère et révèle un narrateur pas bien reluisant. En bref un longue nouvelle au déroulement parfaitement maîtrisé, qui nous promène joliment à Nice, l'hiver, sous la pluie
|
|