PRESTON CHILD

Nous avions abandonné l’inspecteur Aloysius Pendergast  emmuré dans les caves d’une riche demeure italienne, au terme d’une aventure qui l’avait conduit sur les traces du « Violon du Diable »…
L’inspecteur Aloysius Pendergast  serait dont mort ! Dans ces conditions, qui pourrait empêcher son démoniaque frater de perpétrer les crimes affreux qu’il projette? De commettre, dans sept jours, le forfait suprême?
Le lieutenant D’Agosta, son fidèle bras droit? C’est ce qu’espère Aloysius Pendergast,  dans une lettre qu’il fait parvenir au lieutenant par delà sa mort et qui commence par ces mots :« Mon cher Vincent, si vous lisez ces lignes, cela signifie que je n’ai pas survécu… » 

Mais que le lecteur se rassure, Preston et Child ont plus d’une ellipse dans leur plume et le raccourci narratif, totalement au service de leur équipée, ne les effraie pas. Quand certains sombrent dans la facilité de la vie à trépas, eux préfèrent le rebondissement de trépas à vie, seul procède à même de nourrir leur intrigue, de la rendre vraisemblable et donc redoutable.

Aloysius Pendergast  n’a pas trouvé la mort comme nous aurions pu le croire en refermant le livre qui narre ses précédentes aventures. Une main secourable est venue le sortir de sa tombe, une main fraternelle et toute haineuse, une main qui ne peut vivre sans lui, une main à qui il donne sa raison de vivre… une main qui ne rêve que de le tuer. 

Entre deux études savantes et érudites sur la pousse en milieu hostile du tueur en série, qu’il doux et voluptueux de se laisser entraîner par l’art narratif et inventif de Preston et Child jusqu’au cœur de la nuit, dans les tréfonds de Manhattan, en compagnie d’être aussi pervers que démoniaques.