PRESTON CHILD

Le corps de Jeremy Grove a été retrouvé sans vie dans une chambre, hermétiquement close, du grenier de sa demeure. Le corps était calciné, comme s’il s’était consumé de l’intérieur… et non loin du cadavre, les enquêteurs ont relevé une empreinte de pas… fourchue.
Puis ce sera le tour d’un autre personnage influant de mourir dans des conditions semblables… avec l’empreinte de pied en moins, mais l’ombre d’un visage inquiétant dessiné au mur.
Il n’en faut pas plus pour que quelques dingues se rassemblent dans un parc de la ville et clament que l’odeur de souffre qui enveloppe ces morts est la marque du Diable, qu’il est temps de se repentir, qu’il est temps de prier Dieu.
Heureusement qu’au cœur de ce vent de panique, un homme garde la tête froide, heureusement que l’inspecteur Aloysius Pendergast ne croit pas au Diable.

Douglas Preston et son complice Lincoln Child nous offrent, avec ce « Violon du Diable », une nouvelle et insolite aventure de leur héros récurrent. Comme toujours ils jouent à la marge des genres, polar et fantastique, et laissent courir une plume aux relents anciens pour une intrigue qui se déroule de nos jours. Cette inadéquation entre le style et l’époque contribue grandement à créer un climat des plus approprié à cette étrange histoire.

Certes, l’explication des meurtres en chambre close peut prêter à sourire, mais qu’importe puisque tel est le but de l’affaire : nous faire sourire de la mort.