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 Retour à Donatien Alphonse François de Sade |
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| Le métrage s’ouvre par un plan de neuf minutes durant lequel Daniel, un jeune homme d’une vingtaine d’années, narre à son psychiatre les rapports sexuels qu’il a eus avec sa tante quelques années plus tôt. Dans un bar de Manhattan, Daniel rencontre Lena, une femme d’une quarantaine d’années. Et il la raccompagne chez elle à Staten Island, pour un week-end câlin, délirant et satisfaisant. Au moment de partir, il lui fixe un rendez-vous pour le lendemain… Rester seule Lena téléphone à son ex-mari qui vit à Manhattan avec leur fille Alicia. Le lendemain Daniel découvre Lena baignant dans une mare de sang ! Terrassé par une crise d’angoisse, Daniel se blesse avec le couteau qui a servi à l’assassin. Hospitalisé, il apprend que c’est l’ex-mari qui a tué… Après sa sortie de l’hôpital, Daniel retourne à Staten Island où il retrouve Alicia pour un nouveau huis clos sexuel… |
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Quelques mots sur |
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| Il s’agirait d’une libre adaptation du roman du Marquis de Sade, « Eugénie de Franval », une libre adaptation qu’illumineraient les écrits de Bataille, où l’amour, le sexe et la mort tisseraient une toile enserrant les protagonistes. Mais c’est surtout la succession de deux huis clos que lardent des fragments de séances de psychothérapie. Mais c’est aussi un lent enchainement de plans fixes qui étire les minutes jusqu’à l’insoutenable. Sans omettre d’être un métrage d’une durée de trois heures et chacun le sait, au-delà d’une certaine durée tout objet filmique ou théâtral devient performance, c'est-à-dire œuvre d’art contemporain. Extrait : https://vimeo.com/16774420 |
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