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| Peter Cushing : John Banning ||| Christopher Lee : Kharis, la momie ||| Yvonne Furneaux : Isabelle Banning / Princesse Ananka ||| Eddie Byrne : Inspecteur Mulrooney ||| Harold Goodwin : Pat ||| John Stuart : Le Coroner ||| Raymond Huntley : Joseph Whemple ||| Felix Aylmer : Stephen Banning ||| George Pastell : Mehemet Bey ||| Michael Ripper : l'ivrogne ||| George Woodbridge : Agent de police Blake |
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La Malédiction des pharaons |
 Retour à La Momie |
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La Malédiction des pharaons |
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| Les trois archéologues anglais, John Banning, son père Stephen Banning, ainsi que son oncle Joseph Whemple découvrent le tombeau de la princesse Ananka, la grande prêtresse égyptienne du temple de Karnak, morte il y a quatre mille ans. Mais par maladresse, Stephen Banning réveille le garde sacré du tombeau, la momie Kharis. Celle-ci, sous la houlette du grand prêtre Mehemet Bey, poursuit les profanateurs de son courroux |
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Quelques mots sur |
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| Après avoir recyclé avec succès deux des monstres de l’Universal, Dracula et Frankenstein, la Hammer Films s’empare d’une autre créature du bestiaire de ce studio : la Momie Si le métrage ne se départit pas du scénario imaginé pour la Momie de 1932, il intègre dans son déroulé les meilleures idées des quatre déclinaisons auxquels il avait donné lieu. Servi par une durée de 80 minutes, il évite les raccourcis habituels dont pâtissaient ces précédents opus ; ainsi, le film prend le temps de détailler les rites funéraires égyptiens. Certes, ceux-ci sont probablement très approximatifs, voire faux, mais cette description permet de colorer le film de façon convaincante. Un autre atout du métrage réside dans le traitement moins expéditif de la Momie. Elle cesse d’être une sorte de robot à la démarche chancelante, qui traine la patte et tend une main puissante vers ses futures victimes, victimes qui semblent parfois le fruit du hasard. Jaillissant d’un marais bouillonnant que recouvre une brume diffuse, souillé par la terre, dégoulinant de boue poisseuse, Kharis se charge de la terreur des enfers et aucun nuage ridicule de poussière n’accompagne ses empoignades. Au-delà de ces aspects horrifiques, Christopher Lee, sous les bandelettes de Kharis, donne vie à la Momie, son regard s’anime, il sublime le stupide zombi messianique. Si sous la férule d’un prêtre fanatique et manipulateur, il trucide de pauvres innocents, l’amour n’a pas déserté son âme. Parce qu’il comprend ce ressort intime, John Banning, interprété par le sublime Peter Cushing, parvient à sauver sa fiancée que la Momie, dans l’incontournable scène du kidnapping, entrainait avec elle dans la mort. |
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