Un accident de voiture. Un plongeon dans l’eau glacée. Le cœur qui s’arrête de battre. La foudre qui tombe sur la voiture à demi immergée dans l’eau glaciale d’un lac. Et le cœur d’Adaline qui se remet à battre et Adaline qui cesse de vieillir…
Après avoir changé mille fois d’identité et de lieu afin de préserver son secret, Adeline rencontre l’amour dans la personne du fils de celui qu’elle avait tant aimé des décennies plus tôt…
Va-t-elle continuer à fuir, au grand dam de sa fille que d’aucuns croient être sa grand-mère, ou céder à l’amour ?

Le temps, l’éternelle jeunesse, la renaissance… et le cinéma : une vieille histoire d’amour. Peut-être parce qu’un métrage rend éternellement jeune ce qu’il filme en le figeant à tout jamais dans l’instant.
Du fantastique à l’épouvante le plus gore, de la SF au romantisme le plus sirupeux, chaque genre a décliné cette thématique intrinsèquement liée au cinéma, ne serait-ce que de par la forme des bobines.
« Adaline » reprend avec grâce ce thème et le marie à quelques poncifs inhérents à la passion amoureuse comme « mourir d’aimer », « vieillir ensemble »…

Blake Lively prête sa beauté et son sourire radieux à l’héroïne. Mais pouvait-il en être autrement ? Peut-on imaginer une mocheté dans ce rôle ? Quant à Harrison Ford, sa brève apparition éclipse un Michiel Huisman par ailleurs fort pâlot.

L A