Critiques jeunesse -


Captain E.W. JOHNS CAPTAIN_E.W.JOHNS

CAPTAIN E.W. JOHNS

Biggles Et Le Masque Noir


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Le mardi 13 Aout 2019
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Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

Biggles and The Black Mask – 1964. Pas de nom de traducteur. Illustrations de Michel Jouin. Collection Spirale N°126. Editions Société Nouvelle des éditions G.P. Parution juin 1967. 188 pages.

Un héros qui prend de l’altitude !

En lisant son Bulletin de l’Aviation civile internationale, Biggles, qui émarge au Quartier général de la police de l’Air, Biggles est surpris par la teneur d’un article. Pourtant, à première vue, ce qu’il vient de déchiffrer n’a rien d’extraordinaire. Un nommé Richard Canson, qui n’est pas de papier, vient d’obtenir son permis de piloter.

Or l’homme ne lui est pas inconnu. Il l’a côtoyé alors que Canson servait comme lieutenant dans la R.A.F. Canson s’était illustré par des pratiques douteuses, se montrant malhonnête, voleur, traficoteur, aussi bien envers certains de ses confrères que de l’administration aérienne militaire. Bref un individu peu recommandable mais qui jouissait pourtant au mess d’une popularité qu’il ne méritait pas.

Possédant de nombreux atouts, charme et bagou, il était en outre un bon pilote et un excellent mécanicien. Le genre de type que Biggles n’appréciait pas du tout. Puis les années ont passé mais Biggles doute que l’homme se soit amélioré comportementalement.

Canson vient de reprendre un aérodrome que les Américains ont abandonné à Millham dans le Suffolk. Il débute avec deux appareils, un Auster et un Dove et Biggles se demande avec quel argent il a pu acquérir les deux avions et quel genre d’affaires il escompte en tirer. Biggles décide se rendre sur place, en compagnie de ses deux amis et collègues, Bertie et Ginger.

Direction le petit aérodrome, en avion naturellement, et entre Biggles et Canson, ce sont des retrouvailles pas vraiment chaleureuses. Canson explique qu’il dessert deux lignes régulières, l’une vers la Suisse, l’autre sur la Côte d’Azur, et sa compagnie dépend d’une agence de voyages, Les Croisières du Soleil. La liste d’attente pour ces voyages s’allonge chaque semaine et le pilote ne se plaint pas. Petite entreprise, petits moyens, peu de personnel, mais cela lui suffit pour débuter.

En regagnant Londres, Biggles est pensif car non seulement les deux employés de Canson ne sont pas venus lui dire bonjour mais il y a une bonne raison pour cela. Ce sont d’anciens militaires qui ont participé aux resquilles organisées par Canson. De plus une Rolls était garée près d’un hangar. Le véhicule appartient-il à Canson ?

Alors Biggles demande à Ginger, qui ne s’était pas montré, de prendre une réservation auprès de l’agence de voyages, et de se rendre à Nice puis Antibes. Or ce que Ginger découvre en visitant la vieille ville de Nice n’a guère l’heur de plaire car il se fait agresser par deux individus. Il prend une chambre dans un hôtel d’Antibes et laisse un message codé écrit sur un des murs de sa chambre, message caché derrière des rideaux. Puis il demande à Canson de regagner l’Angleterre, ayant reçu un télégramme le mandant de toute urgence.

Mais Canson se méfie et Ginger est enlevé puis mené dans une maison non loin de l’aérodrome de Millham. Il est fait prisonnier d’un certain monsieur X qui porte un masque noir.

N’ayant plus de nouvelles de Ginger, Biggles s’inquiète et se rend lui aussi à Antibes en compagnie de Bertie puis remonte la trace de Ginger. Cela qui va l’amener à découvrir un étrange trafic.


Les adolescents qui se délectèrent, et le font encore peut-être de nos jours, des nombreuses aventures de Biggles pouvaient voyager à peu de frais à bord de petits appareils, avant puis durant la Seconde Guerre Mondiale et même après. Car la carrière de Biggles s’échelonne sur près de quarante ans et les romans qui lui ont été consacrés ont été publiés en France, pour la plus grande part aux Presses de la Cité, mais également dans la collection Spirale des éditions G.P., aux éditions Arthaud, puis chez Lefrancq et Ananké, sans oublier les adaptations en bandes dessinées. Il eut même droit à une série télévisée en 44 épisodes de 30 minutes au début des années 1960.

Et comme bien des romans d’aventures destinés au jeune public, ces ouvrages n’ont pas pris une ride car ancrés dans une période qui permet de découvrir l’aviation et son évolution. D’autant que les histoires en elles-mêmes tenaient, j’allais écrire la route, tenaient en haleine. Des histoires simples mais vivantes, prenantes, qui donnaient envie de continuer l’exploration littéraire aéronautique.








PAUL MAUGENDRE
livrenpoche
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