|
|
DENIS ZOTT |
Section 1809Aux éditions SKAVisitez leur site |
845Lectures depuisLe dimanche 25 Mars 2024
|
Une lecture de |
À la section anti–terroriste, direction centrale du renseignement intérieur, tout un chacun est sur les nerfs. Les visages sont fatigués et terreux, la tension est palpable et tous ne tiennent qu’à l’aide d’amphétamines et de nicotine, mélange auquel le commandant Tavernier ajoute Jeannine. Depuis des mois et des mois, avec la régularité et la précision d’une horloge, N, le nihiliste, frappe tous les mercredis matin. Incendie, plastiquage, séquestration, ses défis à la République vont croissant, tant et si bien que le Premier Ministre, dans un souci légitime de pallier aux carences des services anti–terroriste, souhaite décréter l’état d’urgence et la mobilisation de l’armée Or, aujourd’hui le calendrier affiche mercredi d’où l’angoisse qui à la direction centrale étreint chacun. N se prépare à frapper et il frappera fort, plus fort que mercredi dernier. Tout commença par le plastiquage d’un immeuble de la rue Clichy, l’immeuble où vient d’aménager Jeannine Joncour, la maitresse suscitée de Tavernier et se prolonge par une chasse à l’homme dans le métro parisien, où borne le portable de N. Puis l’affaire prend une tournure apocalyptique avec le plastiquage des bâtiments autour du Palais Bourbon et la prise en otage des parlementaires ainsi que l’exécution d’un député de LFI. N avait-il décidé de faire chuter la République ? D’éradiquer la démocratie ? De balayer les valeurs du pays des droits de l’homme ? Égrenant un compte à rebours allant de l’avant, Denis Zott (1), l’auteur de cet opus particulièrement nerveux, place le lecteur dans la position d’un enquêteur qui tenterait vainement de percer les motivations de N. Ainsi, au fil des minutes, il amène son lecteur à envisager une hypothèse, de prime à bord totalement improbable, pour, quelque page avant d’inscrire le mot fin, la confirmer. Certes, ce « Section 1809 » n’est qu'une œuvre de fiction, certes N n’existe pas, du moins en tant d’individus, mais peut-être existe-t-il en tant que discours ambiançant, peut-être est-il à l’œuvre depuis fort longtemps et peut-être poursuit-il dans le réel un but identique que dans cette fiction. Et peut-être que la seule différence entre la réalité et la fiction est entièrement contenue dans le dénouement : « Tel est pris qui croyait prendre. À mercredi prochain » 1- https://www.babelio.com/auteur/Denis-Zott/396911 |
Autres titres de |
L'auteur / L'autrice |
|
Denis Zott est un alsacien de souche qui travaille dans la communication des collectivités locales, de préférence balnéaires, ce qui lui a valu de traverser plusieurs fois la France d’une mer à l’autre, des Sables d’Olonne à Saint-Tropez, en passant par le Berry. Durant ses loisirs, quand il n’écrit pas à la terrasse d’un bistrot, ce randonneur acharné parcourt montagnes et déserts. Sa devise : « Mes racines, je les plante dans les étoiles ; c’est la meilleure façon de voir la Terre ». Actuellement, il occupe le poste de directeur de la culture et du patrimoine à la mairie de Saint-Tropez. Romans : - La chute du Cafard, Geste Editions - Maudite, Hugo Thriller - La dame Blanche, Hugo Poche Suspens |