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A.C. WEISBECKER |
Cosmix BanditosAux éditions SERIE NOIREVisitez leur site |
893Lectures depuisLe lundi 28 Septembre 2015
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Une lecture de |
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(Cosmix Banditos - 1986. Traduction de Richard Matas). N°2288. Parution janvier 1992. 256 pages. Réédition Folio Policier N°77. Parution mai 1999. 304 pages. 8,00€. Lorsque la Mécanique Quantique s'invite dans le roman noir... Pour inaugurer le nouveau look de la Série Noire, on peut dire que Patrick Raynal, qui débarquait comme le nouveau directeur de la collection, avait fait fort. Voilà un roman qui a dû en déconcerter plus d'un, moi le premier. Les adjectifs me manquent pour qualifier ce roman imprévu, hilarant, burlesque, situé entre le cours de physique et le dessin animé à la Tex Avery.
Le narrateur, recherché par toutes les polices d'Amérique du Nord et du Sud pour trafic d'armes et de narcotiques, pense que tout est lié au processus Sub Atomique et à la Mécanique Quantique. D'ailleurs il ne jure que par la Théorie des Particules Sub Atomiques et s'érige en professeur lorsqu'il trouve un interlocuteur sur son chemin. Pour compagnons, il possède un chien nommé High Pocket, aux éternuements chroniques, et un serpent semi-apprivoisé qui aime se lover autour du canon brûlant d'un fusil. De temps en temps il reçoit dans sa cabane perdue en pleine nature un bandito colombien du nom de José. Un jour José subtilise dans un aéroport les papiers d'identité de touristes américains. Dans la pochette de Tina, il découvre un diaphragme. Il envoie alors des lettres signées M. Quark, à ces malheureux Américains détroussés, leur demandant de répondre sous forme d'annonces dans un journal. Commence alors la folle équipée en compagnie de José mais également de Jim et Robert dont la présence n'est pas clairement définie, sauf à l'épilogue. La téquila coule à flot, le campagne aussi, et les bouts de joint ne leur permettent pas toujours de joindre les deux bouts.
Un roman étrange dont l'histoire se chevauche dans le temps et à la trame tarabiscotée. Les notules en bas de pages sont nombreuses et l'auteur qui se cache derrière un pseudonyme que personne pour l'instant a décrypté, toutefois certaines précisions sont dévoilées dans un article que vous pouvez découvrir ici, se réfère aussi bien à Gary Joukow qu'à Albert Einstein. Un roman à ne pas lire toutefois après un bon repas, une certaine somnolence de la part du lecteur risquant de lui empêcher d'en apprécier toutes les subtilités. |