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TERI WHITE |
Quand Faut Y Aller...Aux éditions SERIE NOIREVisitez leur site |
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Une lecture de |
Fault Lines - 1988. Traduction de Daniel Lemoine N°2156. Parution novembre 1988. 288 pages. 7,10€. Quand faut y aller, faut y aller Il faut boire le vin quand il est tiré... Ancien flic new-yorkais, Brian Murphy passe sa retraite en Californie. Une retraite anticipée due à un accident cardiaque. Mais il s'ennuie et son naturel policier reprend parfois le dessus. Ainsi le jeune homme qui tous les jours se repose sur un banc, face au Pacifique, et reste des heures sans bouger, sans parler, sans même remarquer les jolies filles plus ou moins dénudées qui passent devant lui, ce jeune homme l'intrigue. Brian Murphy ne peut s'empêcher d'engager la conversation et entre les deux hommes va naître comme une certaine amitié avec cependant une certaine réticence de la part de l'ex-voyou, puisque Tray Detaglio, c'est le nom du jeune homme, sort de prison. A Los Angeles, dans un autre quartier, vivent deux anciens détenus, Chris et Dwight, en liberté conditionnelle, qui ne rêvent que trésors et voyages au Mexique. Mais pour ce faire, il faut de l'argent, beaucoup d'argent, et ce n'est pas en réalisant de petits braquages minables que leur cagnotte s'arrondira. Rien ne prédisposait à ce que Chris et Dwight d'un côté, Brian et Tray de l'autre, se rencontrassent un jour. Rien sauf Kathryn qui va servir de catalyseur aux quatre hommes. Et on ne peut pas dire que cette rencontre va engendrer embrassades, tapes amicales et franches rigolades. Ce serait plutôt une rencontre explosive. Mais n'anticipons pas trop et laissons le plaisir de la découverte de cette histoire et de son dénouement. Plaisir quelque peu tempéré, je dois l'avouer, à cause d'un préambule un peu trop longuet à mon avis. En effet l'action est lente à démarrer et ce n'est que petit à petit que l'histoire se met en route pour heureusement quitter son côté statique et enfin aborder le vif du sujet. Le début est assez soporifique mais le dénouement rondement mené. Une compensation. Ce qui est préférable aux romans dont le début est prometteur mais qui ne tiennent pas la distance. A classer dans les romans Diesel. |
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