bons baisers, à mardi ! de Richard WORMSER


Bons Baisers, à Mardi ! WORMSER68

RICHARD WORMSER

Bons Baisers, à Mardi !


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Richard WORMSER




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Drive east on 66 - 1961. Traduction de André Bénat. Parution juillet 1963. 256 pages.

Hommage à Richard Wormser né le 2 février 1908.

Retraité de l'armée, reconverti dans la police municipale, Andrew Bastian est prié par Sid Bartlett, le maître de Navajo Vista, de convoyer son fils Ralph jusqu'à une clinique spécialisée du Kansas.

Ralph, âgé de dix-sept ans, est considéré par son père comme un dingue, en proie à des accès de violence. Bartlett juge que le mieux serait de l'enfermer dans un asile doré loin du domicile paternel. Cependant Bastian qui effectue le voyage en compagnie d'Olga Beaumont, jeune psychologue, se rend rapidement compte que si Ralph est un adolescent émotif pouvant se mettre dans de terribles colères, il est également intelligent, curieux, instruit, à la mémoire exceptionnelle.

Dès le début de leur périple, à bord de la Cadillac de Bartlett, Bastian a l'impression d'être suivi par une Buick marron ayant à son bord au moins un homme et une femme. A peine arrivés dans l'Arizona, les premiers ennuis se traduisent par une défaillance de la barre d'accouplement de la voiture. Mais il est impossible de prime abord de déterminer s'il s'agit d'un défaut matériel ou d'un sabotage. Le garagiste chez qui ils s'arrêtent ne peut réparer immédiatement le véhicule.

Grâce à l'obligeance de celui-ci qui leur prête son auto personnelle, Bastian, Olga et Ralph rejoignent la ville la plus proche en compagnie d'Elisabeth, la fille du mécanicien, et s'installent dans un motel. Au cours de la soirée, Peggy Sue Cuero, une jeune indienne, est agressée lors d'une surprise-partie à laquelle participaient Elisabeth et Ralph qu'elle avait entraînés.

Ralph s'accuse auprès de Bastian d'être l'agresseur cependant il ne peut donner de plus amples renseignements, s'étant évanoui. Bastian n'est pas convaincu par la version des événements relaté par Ralph, d'autant que l'adolescent n'a pas les mains écorchées par la bagarre. Interrogé par les flics locaux, dont le père de l'agressée, et les policiers de la route, Bastian décide de travestir la vérité. Un peu plus tard Bastian repêche un ivrogne tombé dans la piscine du motel et qui s'avère être l'un de ses poursuivants. Les deux autres, l'homme et la femme, s'occupent agréablement dans la chambre, cocufiant allègrement le noctambule. Cependant ils n'ont pas le profil de truands lancés sur la trace de Ralph. Le lendemain, Bastian ayant récupéré la Cadillac reprend la route en compagnie de la psychologue et de leur protégé.

Ralph leur reproche de ne pouvoir profiter du paysage. Bastian décidé à lui faire plaisir visite la Forêt pétrifiée et le Monument national. Par l'un des gardiens il apprend que la Buick marron rôde toujours dans les parages avec un passager supplémentaire.

Débutant sur le mode humoristique, cette road-story sombre peu à peu dans la gravité. Le personnage de Ralph est émouvant. Adolescent perturbé par le manque d'affection maternelle et déçu par ses rencontres avec sa génitrice, il est désireux de tout apprendre, assoiffé de connaissances, curieux de tout, à la mémoire phénoménale. Considéré comme dérangé mentalement ce n'est qu'un être en proie au doute, ne connaissant de la vie que ce qu'il a appris dans les livres et manquant d'expérience.

Ce livre plaisant manque cependant de profondeur dans l'étude des mœurs et de la psychologie indienne, mais il est vrai que depuis Tony Hillerman est passé par là pour combler cette lacune. Cependant l'on ne ressent pas les effets pervers d'un antagonisme entre Blancs et Indiens et la supériorité affichée d'une communauté sur une autre, trop souvent mis en exergue dans des westerns complaisants.

Citation :

La plus grande des cinq mille maisons de notre ville est celle de Bartlett. Ce n'est pas le fait du hasard, Sidney Bartlett l'a voulu ainsi en faisant construire les quatre mille neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf autres.

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