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RENAUD WAGENAAR |
Off Course, Traque Aux 24 Heures Du MansAux éditions LIBRA DIFFUSIOVisitez leur site |
840Lectures depuisLe dimanche 16 Fevrier 2014
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Une lecture de |
Sur les chapeaux de roues... ! A quelques jours du départ des 24 heures du Mans, l’effervescence est à son comble dans les stands des différentes écuries engagées. Tout autant chez Bentley dont c’est le retour, que chez Audi ou les sans grades qui recherchent les places d’honneur comme chez Amoncar. Pierrot Tracy, journaliste à Automobile International, réputé pour son éthylisme, repense en cette année 2001, à ce qui c’est déroulé vingt ans auparavant. Un accident qui s’est terminé tragiquement. Bouboule, cuisinier de l’écurie Amoncar, croit reconnaître en ce journaliste le frère d’un pilote. Tracy nie toute attache fraternelle mais il pensait qu’en vingt ans il avait changé physiquement. Assez pour déjouer toute identification. Il n’a qu’une solution avant que Bouboule à la langue bien pendue, parle autour de lui de cette coïncidence. Le tuer. Puis il enlève Emilie, attachée de presse et fille du patron de l’écurie, et la cache dans son camping-car. En réalité il n’a qu’une obsession, faire perdre toute crédibilité à Morris Malagut, le premier pilote d’Amoncar, contre lequel il voue une rancune tenace. Malagut n’est qu’un fier à bras, qui revient sur le circuit, apportant, selon ses dires, des sponsors. Mais ce n’est pas un coureur exemplaire. D’autres évènements, non imputables à Tracy, se jouent en coulisse, et les policiers chargés de l’enquête y perdent le peu de latin qu’ils connaissent.
Off course est un roman de fiction certes mais ancré dans un cadre réel et dans lequel se côtoient protagonistes fictifs et personnages connus. Menée à un rythme haletant cette intrigue sur fond de vengeance mène le lecteur de surprise en surprise, durant les vingt quatre heures de la course. Le décor et les à-côtés de ce cirque automobile en fournissent un charme supplémentaire qui ne laissera pas insensible ni le lecteur accro des courses ponctuées d’ennuis mécaniques, ni l’amateur de suspense. |