Une pluie de dollars de P.g. WODEHOUSE


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P.G. WODEHOUSE

Une Pluie De Dollars


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Le vendredi 31 Juillet 2015

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P.g. WODEHOUSE




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Le britannique P.G.Wodehouse (1881-1975) fut un écrivain prolifique. Bien sûr, on retient en priorité sa série consacrée au majordome Jeeves. Mais il en publia bien d'autres, ainsi que des romans indépendants. Histoire pleine d'humour, “Une pluie de dollars” (Uneasy money) date de 1917, un de ses premiers titres. Évidemment, il est illusoire d'en résumer l'intrigue, d'en dévoiler tous les chassés-croisés et les multiples rebondissements. Car les héros de P.G.Wodehouse sont toujours en proie à des complications inextricables destinées à faire sourire le lecteur. Contentons-nous alors d'un bref survol de ce roman…

Prénommé Bill, le jeune et sympathique Lord Dawlish mène une vie simple et tranquille à Londres, gagnant modestement sa vie comme secrétaire d'un club, se préoccupant peu des questions d'argent. Sa fiancée Claire est vivement contrariée par le manque d'ambition de Bill, elle ne le lui cache pas. Il se dit qu'elle a sans doute raison, et se demande s'il ne devrait pas aller tenter sa chance aux États-Unis. Nicols est un notaire, ami du jeune lord. Justement, il apprend à Bill que celui-ci vient d'hériter d'une petite fortune. Nutcombe, un défunt parent à lui, a choisi de lui léguer une grosse somme, au détriment de sa propre famille américaine, une nièce et un neveu. C'est une surprise pour Bill, qui n'a vraiment rien fait pour obtenir cet héritage.

Bill se rend sans tarder en Amérique. Pour ce séjour aux États-Unis, le jeune lord a prudemment préféré voyager sous le pseudonyme de Chalmers. Sur place, il propose par courrier à Élisabeth, la nièce déshéritée, de partager en deux la fortune de Nutcombe. Réponse négative de la jeune femme, que Bill aimerait bien rencontrer pour de vrai afin d'en discuter. Par hasard, il rencontre Nutty, le frère d’Élisabeth, neveu de Nutcombe. À l'issue d'une soirée de fête, le neveu américain invite Bill chez eux, à Long Island. En réalité, Nutty sait parfaitement que le prétendu Chalmers n'est autre que Lord Dawlish, leur rival dans cette affaire d'héritage. Que Nutty ne renonce pas à toucher.

Si le premier contact entre Bill et Élisabeth est loin d'être cordial, tous deux vont se découvrir des points communs. Ces affinités suffiront-elles, sachant que le gros héritage reste un problème à régler ? Claire, la fiancée de Bill, est arrivée elle aussi en Amérique. Elle se laisse volontiers courtiser par le riche Dudley Puckering. Le jeune lord est déjà embarrassé par l'héritage Nutcombe : le voilà maintenant obligé de choisir entre Élisabeth ou Claire, non sans se méfier de ce diable de Nutty…

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Une autre lecture du

Une Pluie De Dollars

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

Uneasy Money – 1917. Traduction de Marion Gilbert & Madeleine Duvivier. Collection Domaine étranger N°1702. Editions 10/18. Parution le 1er juin1995. 256 pages

ISBN : 9782264021342.

C’est ce que l’on appelle le ruissellement ?

Pour avoir un jour aidé un joueur de golf à corriger un défaut, William Fitz-William Delamere Chalmers, lord Dawlish, que dorénavant nous appellerons Chalmers tout court (tout court n’étant pas inclus dans le patronyme), se voit à la tête d’un héritage fabuleux.

Malgré son titre nobiliaire, Chalmers ne roule pas sur l’or, aussi il a trouvé un emploi de secrétaire dans son club de golf, ce qui lui laisse quand même du temps libre pour baguenauder et prodiguer ses conseils. Il a une petite amie, Claire, mais sa situation ne convient guère aux deux jeunes gens. Jusqu’au jour où il mandé par un notaire qui lui signifie qu’il vient d’hériter d’une forte somme d’argent, don de son obligé. Pour cela l’homme a déshérité ses neveux.

Bon prince, et estimant qu’il ne peut moralement toucher, du moins en totalité, cet héritage, il décide d’aller retrouver les neveux qu’il a spolié involontairement à l’insu de son propre gré et de leur rendre une partie de l’argent. Les deux neveux, qui sont frères et sœurs, résident à Long Island, la presqu’il new-yorkaise. Alors direction l’Amérique, afin de faire leur connaissance et de leur restituer leur dû. Une partie, car il espère bien en garder une portion non négligeable.

Un de ses amis qui habite dans la grande métropole américaine lui propose de s’installer chez lui durant un certain temps, puisque lui-même sera absent. C’est ainsi qu’il fait d’abord la connaissance de Nutcombe Boyd, le neveu, qui s’introduit dans l’appartement où s’est installé Chalmers. Il pensait retrouver un ami commun. Les deux hommes sympathisent, et ils partent pour Long Island retrouver Elizabeth, la nièce qui vit dans une petite ferme et soigne ses abeilles.

Mais Chalmers est gêné, n’osant pas proposer à Elizabeth sa part d’héritage, car tant le neveu que la nièce sont fort remonté contre ce lord Dawlish qui a accaparé leur succession. Comme il s’est présenté sous le nom de Chalmers, il préfère attendre un moment favorable.

Débute alors une succession de situations cocasses, d’imbroglios apparemment insolubles, aux nombreux quiproquos, surtout qu’en présence d’Elizabeth il ne se montre pas aussi snob ou incapable que sa condition pourrait le laisser supposer. Et entre les deux jeunes gens, une amitié s’établit, amitié qui se transforme rapidement en un sentiment plus profond. Et comme si cela ne suffisait pas, Claire, son amie Claire, est elle aussi à New-York, invitée par une amie. Elle s’est entichée d’un des passagers du paquebot sur lequel elle a voyagé, ce qui n’aplanit pas les différents qui se sont élevés entre eux.

Une histoire burlesque dans laquelle se trouvent confrontés les différents protagonistes, transformant ce récit en une sorte de vaudeville aux situations absurdes. Les dialogues sont souvent très amusants, et le lecteur ne peut s’empêcher de sourire aux bons mots, aux dialogues parfois farfelus, ou aux situations compliquées à l’excès.

P.G. Wodehouse porte au pinacle l’humour anglais, la dérision dans la description des situations, dans les dialogues, dans ce fameux nonsense, sans jouer sur la vulgarité, les jeux de mots laids comme disent les cyclistes.

Et sans vouloir abonder dans le sens d’Eric Neuhoff, qui écrivit dans Madame Figaro en 1985 : Une invention perpétuelle un sens inouï du rebondissement, des dialogues à se rouler par terre…, car il me semble que cette analyse est excessive, on ne peut que se réjouir à la lecture de ces romans qui délassent, qui détendent, qui relativisent, qui offre des moments d’ineffables bonheur dans des circonstances déprimantes et pourtant qui nous montrent la réalité portée à des sommets d’intenses boutades. On peut rire de tout mais pas avec tout le monde disait Pierre Desproges, avec juste raison. Il suffit de savoir se moquer mais avec tact de ses compatriotes et de mettre sous la loupe leurs défauts, leurs dérives, leurs contradictions. Des imperfections dont nous sommes également les représentants, et c’est un peu comme si l’on se regardait dans une glace.

Jeeves a éclipsé bon nombre de romans de P.G. Wodehouse, et c’est dommage car il y a de petits bijoux à découvrir ou redécouvrir.

-Vous êtes bien tranquille, Claire, dit Polly.

-Je réfléchis.

-Très bonne chose, dit-on. Je n’ai jamais essayé.

Cela fait partie de l’ironie générale des choses que, dans les misères de la vie, les qualités d’un homme sont souvent celles qui lui servent le moins, si même elle ne le desservent pas traîtreusement.

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