Les écrivains cubains, qu'ils soient de l'intérieur ou en exil, ont ceci de commun qu'ils utilisent la même méthode : décrire et non pas dire, dans la droite des grands américains comme Faulkner ou Hemingway.
Justo E.Vasco s'est, lui, réfugié en Espagne.
L'inspecteur Cartaya se trouve confronté à toute une série de meurtres. Il va tenter d'établir le lien entre les victimes. C'est là que l'enquête se complique et piétine car, de lien, il n'y en a pas. Rien d'original puisque le procédé a déjà été utilisé. C'est celui de "compartiment tueur". Mais ce qui pimente le récit c'est le double regard qui balaie constamment la rue, celui de l'assassin qui voit les choses de son étage, et celui de Cartaya qui, le nez dans la merde, songe trop tard à regarder en l'air. Lorsque le regard d'en bas croisera le regard d'en haut, l'un des deux va mourir.
Pour savoir lequel, il vous faudra attendre la fin du polar.
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