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ANDREW VACHSS |
Blue BelleAux éditions ALBIN MICHELVisitez leur site |
561Lectures depuisLe dimanche 19 Octobre 2020
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Une lecture de |
Blue Belle – 1988. Traduction Marie-Hélène Dumas. Collection Spécial Policier. Editions Albin Michel. Parution mai 1990. 374 pages. ISBN : 9782226041180 D’où l’expression Belle comme un camion ? Détective privé un peu spécial, marginal, souvent exerçant à la limite de la régularité, de la légalité, Burke comprend, pardonne, accepte même l’emploi de certains coups fourrés, de certaines arnaques. Mais s’il y a une chose qu’il condamne avec force et combat par tous les moyens, c’est l’exploitation, le mal, et toutes les formes d’exactions perpétrées à l’encontre des enfants. Burke vit avec Pansy, un dogue napolitain qui lampe sa canette de bière plus facilement qu’un nourrisson avale son biberon. Il possède quelques amis sur lesquels il sait pouvoir compter en n’importe quelle occasion. Max, La Taupe, Le Prophète, La Mama, Michèle et Terry forment sa famille. Une famille hétéroclite mais soudée. Pourtant Burke porte sa croix. Une croix qui a pour nom Flood, mais c’est une vieille et une autre histoire. Belle pourra-t-elle et saura-t-elle lui faire oublier Flood et cicatriser ses souvenirs qui le poursuivent ? Burke fait la connaissance de Belle lorsque Marquès, un proxénète sorti du rang, lui propose une affaire délicate : un camion fantôme s’en prend aux belles de nuit qui travaillent sur les quais, et pour lui comme pour ses collègues, c’est un sérieux manque à gagner. Au cours de son enquête Burke va découvrir des ramifications qui mettent en danger la vie de certains membres de sa famille.
Roman noir, Blue Belle est surtout un fascinant roman d’amour entre Burke et Belle. Mais attention, on est loin des romans dits à l’eau de rose de Barbara Cartland, quoi que. Après Flood, après La Sorcière de Brooklin, parus dans la même collection, Andrew Vachss nous propose un roman dur, fort et poignant. Mais il est vraiment dommage que les auteurs, ou les traducteurs, se croient obligés de souligner certaines scènes par une verdeur, une crudité dans les dialogues hors de propos, apportant ainsi de l’eau au moulin de ceux qui dénigrent la littérature policière et populaire en tant que véritable littérature. Presque comme une provocation hors de mise. |
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