hound dog a fait un rêve de Marc VILLARD


Hound Dog A Fait Un Rêve VILLARD183

MARC VILLARD

Hound Dog A Fait Un Rêve


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Le mercredi 13 Octobre 2016

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Marc VILLARD




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Au 19e siècle, malgré la présence croissante des Blancs, les tribus indiennes du Far West restent des peuples nomades gardant leurs traditions. Dont celle consistant à affronter les Amérindiens ayant d’autres racines, ou à attaquer les chariots des colons venus de l’Est du pays. Le jeune Hound Dog appartient à la tribu des Ojibwa. Il ne manque pas de bravoure, il en a déjà fait la démonstration. C’est aussi un guerrier magnanime, quand il laisse la vie à une femme blanche d’une vingtaine d’années, Maggie. Cette rousse va devoir s’adapter seule au langage et aux coutumes des Ojibwa. Elle n’a que faire des ricanements des filles du camp, et accepte son nouveau nom : Red Hair Woman.

Pour passer le cap de l’âge adulte, entrer dans le camp des braves, Hound Dog doit se soumettre à certains rituels. Dominer un aigle royal, c’est de l’avis des sages de la tribu un signe de maturité. Désormais, on le nomme Eagle Man. Face aux ennemis des Ojibwa, sa parure aux plumes d’aigle indique la puissance du guerrier. Il est temps pour Eagle Man d’avoir son propre logement, et de prendre femme. Il choisit la rousse Maggie. Pour lui, Red Hair Woman va bientôt confectionner un sac de coton orné de perles. Un symbole de prestige au sein de la tribu. Mais l’Ouest américain est encore un territoire sauvage, où la place des Indiens – qui parfois s’entre-tuent – est de plus en plus restreinte…

En cette mi-août 2001, John Moon et sa sœur Abequa figurent parmi les descendants des tribus Ojibwa. Ils habitent un immeuble de Harlem, non loin de l’Apollo, au cœur de New York. John Moon est laveur de carreaux sur les gratte-ciels de la métropole. Un job comme un autre, quand on n’a pas le vertige. Ce jour-là, son collègue Danny McCoy lui propose de s’enrichir rapidement, en braquant une bijouterie. Le butin sera divisé entre trois complices. Tentant, mais même les coups qui semblent faciles ne sont pas sans risque.

Prudent, John Moon effectue d’abord un repérage dans le quartier en question. Puisque chaque membre du trio doit filer de son côté après le braquage, il place une moto non loin du lieu de l’attaque. L’affaire ne se déroule pas aussi aisément que l’avait prédit McCoy. John Moon s’est bien enfui, mais il s’est produit un impondérable. C’est ainsi que la police le soupçonne d’un meurtre qu’il n’a pas commis. Sa sœur Abequa lui trouve une avocate, acceptant de traiter le cas de John Moon en échange d’un sac ornemental ojibwa…

(Extrait) “La tribu avançait vers l’ouest du Minnesota, ayant pour but de s’installer près des lacs avant de buter sur les forêts du Dakota. Ils rencontrèrent quelques pillards, mais ceux-ci restaient à bonne distance. Ils n’avaient pas le temps d’installer des tentes à chacune de leurs haltes, aussi tous s’enroulaient au sol dans des couvertures. Le froid s’installait peu à peu et Red Hair Woman ne voyait pas le bout de cet exode. Elle était assise dans le chariot, pendant qu’à ses pieds son époux nouait des peaux de loup sur ses mocassins…”

La collection "Récits d'objets" des Éditions Invenit associe des textes inédits à des objets rares présentés au Musée des Confluences de Lyon. Une approche destinée à illustrer par la fiction l’univers de chaque objet. On ne sera pas surpris que Marc Villard, admirateur de la mythologie américaine, ait développé une histoire évoquant les Indiens d’autrefois. Il nous entraîne dans les paysages du Minnesota et du Dakota, la région des Grands-Lacs frontalière du Canada. Rude époque, où l’instinct de survie n’était pas un vain mot. Ce que beaucoup de films nous ont montré, soit de façon assez caricaturale, soit sous un angle plus humaniste.

Si la violence était présente en ce temps-là, a-t-on tellement évolué ? Se plaçant à New York au début du 21e siècle, la seconde partie de l’histoire montre qu’il n’en est rien. Le monde ne renoncera jamais aux actes violents, confinant quelquefois à la barbarie. Faut-il le rappeler ? Marc Villard est le plus convaincant des experts du format court, nouvelles ou textes de quelques dizaines de pages comme ici. Il n’a pas son pareil pour, en quelques lignes, décrire les personnages et les ambiances. En l’occurrence, cette lecture offre l’occasion de découvrir un objet de la tradition amérindienne.

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CLAUDE LE NOCHER
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de
CLAUDE LE NOCHER

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Au 19e siècle, malgré la présence croissante des Blancs, les tribus indiennes du Far West restent des peuples nomades gardant leurs traditions. Dont celle consistant à affronter les Amérindiens ayant d’autres racines, ou à attaquer les chariots des colons venus de l’Est du pays. Le jeune Hound Dog appartient à la tribu des Ojibwa. Il ne manque pas de bravoure, il en a déjà fait la démonstration. C’est aussi un guerrier magnanime, quand il laisse la vie à une femme blanche d’une vingtaine d’années, Maggie. Cette rousse va devoir s’adapter seule au langage et aux coutumes des Ojibwa. Elle n’a que faire des ricanements des filles du camp, et accepte son nouveau nom : Red Hair Woman.

Pour passer le cap de l’âge adulte, entrer dans le camp des braves, Hound Dog doit se soumettre à certains rituels. Dominer un aigle royal, c’est de l’avis des sages de la tribu un signe de maturité. Désormais, on le nomme Eagle Man. Face aux ennemis des Ojibwa, sa parure aux plumes d’aigle indique la puissance du guerrier. Il est temps pour Eagle Man d’avoir son propre logement, et de prendre femme. Il choisit la rousse Maggie. Pour lui, Red Hair Woman va bientôt confectionner un sac de coton orné de perles. Un symbole de prestige au sein de la tribu. Mais l’Ouest américain est encore un territoire sauvage, où la place des Indiens – qui parfois s’entre-tuent – est de plus en plus restreinte…

En cette mi-août 2001, John Moon et sa sœur Abequa figurent parmi les descendants des tribus Ojibwa. Ils habitent un immeuble de Harlem, non loin de l’Apollo, au cœur de New York. John Moon est laveur de carreaux sur les gratte-ciels de la métropole. Un job comme un autre, quand on n’a pas le vertige. Ce jour-là, son collègue Danny McCoy lui propose de s’enrichir rapidement, en braquant une bijouterie. Le butin sera divisé entre trois complices. Tentant, mais même les coups qui semblent faciles ne sont pas sans risque.

Prudent, John Moon effectue d’abord un repérage dans le quartier en question. Puisque chaque membre du trio doit filer de son côté après le braquage, il place une moto non loin du lieu de l’attaque. L’affaire ne se déroule pas aussi aisément que l’avait prédit McCoy. John Moon s’est bien enfui, mais il s’est produit un impondérable. C’est ainsi que la police le soupçonne d’un meurtre qu’il n’a pas commis. Sa sœur Abequa lui trouve une avocate, acceptant de traiter le cas de John Moon en échange d’un sac ornemental ojibwa…

(Extrait) “La tribu avançait vers l’ouest du Minnesota, ayant pour but de s’installer près des lacs avant de buter sur les forêts du Dakota. Ils rencontrèrent quelques pillards, mais ceux-ci restaient à bonne distance. Ils n’avaient pas le temps d’installer des tentes à chacune de leurs haltes, aussi tous s’enroulaient au sol dans des couvertures. Le froid s’installait peu à peu et Red Hair Woman ne voyait pas le bout de cet exode. Elle était assise dans le chariot, pendant qu’à ses pieds son époux nouait des peaux de loup sur ses mocassins…”

La collection "Récits d'objets" des Éditions Invenit associe des textes inédits à des objets rares présentés au Musée des Confluences de Lyon. Une approche destinée à illustrer par la fiction l’univers de chaque objet. On ne sera pas surpris que Marc Villard, admirateur de la mythologie américaine, ait développé une histoire évoquant les Indiens d’autrefois. Il nous entraîne dans les paysages du Minnesota et du Dakota, la région des Grands-Lacs frontalière du Canada. Rude époque, où l’instinct de survie n’était pas un vain mot. Ce que beaucoup de films nous ont montré, soit de façon assez caricaturale, soit sous un angle plus humaniste.

Si la violence était présente en ce temps-là, a-t-on tellement évolué ? Se plaçant à New York au début du 21e siècle, la seconde partie de l’histoire montre qu’il n’en est rien. Le monde ne renoncera jamais aux actes violents, confinant quelquefois à la barbarie. Faut-il le rappeler ? Marc Villard est le plus convaincant des experts du format court, nouvelles ou textes de quelques dizaines de pages comme ici. Il n’a pas son pareil pour, en quelques lignes, décrire les personnages et les ambiances. En l’occurrence, cette lecture offre l’occasion de découvrir un objet de la tradition amérindienne.

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Une autre lecture du

Hound Dog A Fait Un Rêve

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

Collection Récits d'Objets. En partenariat du Musée des confluences. Parution 12 septembre 2016. 80 pages. 12,00€.

Par le grand Manitou, y'a des indiens partout

si on montre son nez on va se faire scalper!

Il fut un temps, aux XVIIIe et XIXe siècles, les Indiens d'Amérique, communément appelés aujourd'hui Amérindiens, vivaient librement sur leurs territoires. La pêche, la chasse, la mégisserie et le troc des peaux plus quelques activités annexes constituaient leur principale ressource. Puis débarquèrent les migrants qui s'installèrent peu à peu, au début en bon voisinage, et tout a dégénéré par la suite, mais ce n'est pas le propos du roman, donc nous ne reviendrons pas sur ce problème de coexistence guère pacifique.

Hound Dog est un jeune guerrier de la tribu des Ojibwa, mais déjà en lui il porte une haine des étrangers. Envers sa belle-mère par exemple qui est d'origine Cri. Mais pour l'heure il est en compagnie d'autres valeureux guerriers à contempler quatre Blancs, trois hommes et une femme, qui viennent de se perdre sur le territoire Ojibwa. Ils souillent la terre sacrée, du moins c'est ce que pense Hound Dog. Les intrus sont guidés par un pisteur métis qui leur fait disposer les chariots et installer les chevaux.

A la nuit tombée, c'est l'assaut et Hound Dog se voit proposer de porter le coup fatal à la jeune femme d'une vingtaine d'années. Le jeune Ojibwa refuse et soigne sommairement la cuisse transpercée de Maggie Campbell. Au début Maggie est la risée des femmes du campement Ojibwa, à cause de ses dessous en dentelles notamment, mais elle s'intègre, en cousant les peaux et cultivant le riz (c'est Marc Villard qui l'affirme). Mais Maggie s'intègre en apprenant peu à peu le langage Ojibwé et en participant aux divers travaux de la tribu.

Hound Dog est occupé par la pêche et il construit son canoë mais il lui manque quelque chose. Pour être un véritable guerrier il doit accomplir un acte initiatique. Pour être accepter en tant que tel il doit avoir un rêve qu'il doit narrer par la suite au chef de la tribu. Un rêve merveilleux, une expérience unique qui vont s'incruster dans sa tête tandis qu'il va souffrir au cours d'un long périple effectué dans la montagne, en plein hiver.

Maggie-la-folle ainsi surnommée par le chef à cause de sa chevelure rousse qu'Hound Dog a refusé de scalper, ressent envers le jeune guerrier, et c'est réciproque, un sentiment amoureux et pour le lui démontrer elle brode un sac en perles, cadeau qu'elle lui destine en cachette. Seulement cette vie idyllique ne peut durer.

Août 2001. D'origine indienne, et donc n'étant pas sujet au vertige, John Moon, d'origine ojibwé est laveur de carreaux suspendu le long des façades des gratte-ciels new-yorkais. Un de ses collègues lui propose de participer au casse d'une bijouterie, comme guetteur. Un peu d'argent frais ne peut faire de mal dans une vie terne, pense John Moon.

Seulement le braquage de la bijouterie tourne mal et John Moon est accusé à tort de la mort du propriétaire de l'échoppe. Une seule solution existe afin de payer l'avocate qui doit le défendre. La sœur de John Moon se résigne à se séparer du sac brodé de perles qui est détenu dans leur famille depuis de longues décennies.

Avec cette sensibilité qui le caractérise, son attachement à l'Amérique et aux êtres humains défavorisés, Marc Villard nous offre une double plongée dans un texte court mais puissant.

Loin des clichés cinématographiques, la vie des Indiens d'Amérique est reconstituée à travers le prisme d'une tribu dont le territoire comprenait le Sud du Canada, le Michigan, le Dakota et une partie du Wisconsin, dans la région des Grands Lacs. Mais les Ojibwés ressemblent à tous les êtres humains, en ce sens qu'ils ne partagent pas et au contraire rejettent les étrangers sauf lorsque des enjeux commerciaux sont en jeu. C'est ainsi qu'ils combattirent les Sioux, les obligeant à refluer vers le Haut-Mississipi, grâce aux armes nouvelles, des fusils, qu'ils troquaient auprès des migrants Blancs, principalement des commerçants Français.

Marc Villard décrit leur quotidien et les amours entre un Indien et une Blanche, ce qui pourrait être un signe de rapprochement des peuples. Mais les divergences, les conflits, les rivalités entre clans, entre races, seront toujours un frein à l'entente supposée cordiale. Et la réconciliation, l'amalgame, le métissage seront toujours à l'ordre du jour mais l'on sait que les métis sont méprisés par les deux représentants des peuples originaires.

Cet ouvrage s'inscrit dans un partenariat entre les éditions Invenit, studio de design graphique au service du culturel à sa création en 1991, et dont l'édition est un prolongement naturel depuis 2008, et le Musée des Confluences, qui est un musée d'histoire naturelle, d'anthropologie, des sociétés, et des civilisations, de Lyon en Auvergne-Rhône-Alpes et est l'héritier du Musée d'histoire naturelle Guimet de Lyon.

Dans cette collection Récits d'Objets, on retrouve la plume notamment de Régine Detambel et de Jean-Bernard Pouy.

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