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ALAIN VINCE |
Haro Sur Le ClownAux éditions TERRE DE BRUMEVisitez leur site |
1728Lectures depuisLe mercredi 21 Juin 2006
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Une lecture de |
Comédien méconnu, Anatole Fox est engagé pour jouer un clown lors de l’anniversaire d’un enfant. Ce soir-là, à l’heure prévue, il arrive chez les Vandenbrouke. Riches Suisses, ces anciens marchands d’art se sont retirés à Saint-Mandé. Alors que Fox se présente à la porte de leur villa, la police survient. Le clown est accusé d’avoir abattu le couple et leur fils handicapé. Tout l’accable, en particulier la vidéo de sécurité qui a filmé les meurtres. Fox est transféré à la brigade criminelle, Quai des Orfèvres. Joël Mahé, son autre lui-même, s’interroge sur la culpabilité de Fox. Il profite de la nuit pour s’évader. Dès le lendemain, Mahé commence à enquêter afin de prouver que Fox est innocent. La carte officielle qu’il a volée au policier Tarca va beaucoup l’aider. Il contacte l’agence ayant engagé Fox. L’excitante Aladine qui le renseigne peut s’avérer une alliée utile. Son talent d’acteur lui permet de questionner des témoins potentiels, et même des policiers qui le croient de l’IGS. Chez un hypnologue, il tente de revivre la scène du crime. Mais le praticien est assassiné. Fox reste l’unique suspect des vrais policiers. Un de leurs collègues suisse est venu récupérer la précieuse collection de tableau du défunt couple. Il ne semble pas très franc avec ses collègues français. Un ami de Mahé connaît bien le milieu de l’art. Il sait que le compagnon d’Aladine est très doué. Pour le comédien comme pour le lieutenant de police Tarca, il est dangereux d’approcher la vérité. Car l’ombre d’un trafic plane sur ce triple crime… Publié fin 2004, ce roman possède un charme insolite. La schizophrénie du héros apporte déjà une savoureuse originalité. Comment être certain que l’autre moitié de lui-même n’a pas commis ce crime ? L’intrigue multiplie habilement les faux-semblants, dans une affaire où l’enquêteur-suspect est finalement bien seul. S’il fait confiance, il risque d’être encore pigeonné. Racontée avec plus de fantaisie que de noirceur, cette histoire captive rapidement. Le tempo est vif, agrémenté d’un bon suspense. Un roman singulier, fort agréable. |
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