A Saint-Jacut-de-la-mer, le docteur Marie-Jeanne Paémé trouve le corps d’André Risson, venant d’être assassiné. Ce retraité, ex-adjoint municipal, plusieurs fois marié, était surnommé «Le Pingre». Il avait créé une association de chasseurs de trésors. Un fragment de carte ancienne constitue un indice qui intrigue Marie-Jeanne. Sa nièce Sophie l’a rejointe. Elles connaissent bien les gendarmes de Plancoët, chargés du dossier. Ceux-ci contactent les proches de Risson, et ses amis de l’association : Paul Mard, Jacques Bettuite, et Eric Lebras.
Beau-fils du défunt, Jacques a un alibi. Pourtant, il semblait être sur le lieu du crime, Marie-Jeanne peut en témoigner. Jacques est le nouveau petit ami de Sophie, laquelle confirme son emploi du temps. Si Paul Mard ne sait rien, Eric Lebras est introuvable. Son cadavre est bientôt découvert. Quand les gendarmes récupèrent la vidéo de surveillance de chez Risson, ils doivent encore suspecter Jacques. Lorsqu’une Laguna blanche percute la voiture de Paul Mard, on peut penser que c’est celle de Jacques. A chaque fois, il possède un alibi. Les chasseurs de trésors sont-ils visés ? Complétée par un autre fragment, la vieille carte indiquerait un trésor caché. Ce peut être le motif des meurtres. L’enquête des gendarmes progresse...
Le 2e roman « gendarmesque » de Sylvie Vadis n’est pas moins réussi que le premier. Cette enquête ménage une part de suspense, dans une ambiance plutôt détendue. L’alternance des scènes est une idée bien exploitée. Traditionnels, les thèmes criminels sont présentés avec une certaine originalité. La narration est enjouée, fluide. L’utilisation des décors Costarmoricains aurait pu être plus légère, sans doute. Cette très plaisante comédie policière est fort agréable à lire.
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