L’homme qui expliquait l’impossible de David VERDIER


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DAVID VERDIER

L’homme Qui Expliquait L’impossible


Aux éditions LA BOUINOTTE


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Le mardi 25 Mai 2010

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David VERDIER




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

 Préface de Paul Halter. Collection Black Berry

 

La genèse du roman policier s’inscrit chez des auteurs comme Sir Arthur Conan Doyle, Gaston Leroux, Agatha Christie, puis John Dickson Carr et quelques autres, je ne vous apprends rien. Les temps changent, la mode en supplante une autre, et aujourd’hui le roman noir tient le haut du pavé. Mais ce n’est pas pour autant que le roman policier classique, de détection ou d’énigme est relégué dans un tiroir. Tout comme le free jazz ou le jazz fusion n’ont enterré le jazz Nouvelle-Orléans. Il en faut pour tous les goûts, et celui qui n’aime pas peut le dire mais non pas déclarer avec emphase que telle ou telle catégorie de musique ou de littérature est bonne à jeter en pâture, et que ceux qui les écoutent ou les lisent ne sont qu’abrutis et rétrogrades. Il faut savoir se montrer tolérant en tout. Cette petite mise au point effectuée, revenons à nos moutons ou plutôt aux mystères de meurtres en chambre close. Si le maître incontesté en fut John Dickson Carr, Paul Halter a su reprendre le flambeau contre vents et marées et continue à nous distiller des œuvres en tout point remarquables. Il était le seul pratiquement sur le marché français mais un petit nouveau a décidé de jouer dans la cour des grands. En effet Daniel Verdier nous invite avec son premier roman à entrer dans le cercle fermé des auteurs de MCC (meurtres en chambre close), et dont le cadre est la Brenne, le pays des Mille étangs, un territoire situé aux confins du Berry, de la Touraine et du Poitou. Paul Kestevan est détective privé à Châteauroux et ses principales enquêtes résident en filatures et autres occupations éminemment fastidieuses mais il faut bien assurer la paie de sa secrétaire, régler le loyer et autres dépenses inhérentes à toutes personnes vivantes et décidées à le rester en s’alimentant. Parfois la police fait appel à ses services, et c’est autrement plus intéressant et gratifiant (pas financièrement, malheureusement pour lui !) car cela veut dire que ces braves représentants de l’ordre pataugent et qu’ils reconnaissent ses aptitudes à démêler les affaires les plus embrouillées. Mrs Stratton, en invitant dans son manoir isolé sis dans la Brenne, quelques représentants du 7ème art, ne pensant pas qu’elle allait être au cœur d’une aventure meurtrière. En effet, le célèbre réalisateur de cinéma britannique Andrew Carter est retrouvé mort dans sa chambre, abattu de deux balles dans le dos. Ce ne pourrait être qu’une affaire banale de vengeance, de jalousie, seulement la porte de la chambre ainsi que la fenêtre étaient fermées hermétiquement, alors que les volets étaient ouverts. La clé, exemplaire unique, reposait près du cadavre. Un cri poussé par Carter puis les coups de feu ont alerté les résidents du manoir mais ce sont des policiers qui ont fracturé la porte. Ce meurtre a été perpétré par qui et pourquoi, sont les questions habituelles qui se posent aux enquêteurs. Comment ? Par une arme à feu qui sera retrouvée peu après dans les toilettes attenantes. Non la véritable question est de savoir comment l’assassin a pu s’évaporer de la chambre qui était allouée au défunt. Parmi les invités, des hommes et des femmes, ayant tous un rapport avec le cinéma, acteurs, scénariste et script, connaissant Carter et possédant pour beaucoup des ressentiments envers ce personnage qui était attiré par les femmes et pas toujours affable dans l’exercice de son activité. Sans oublier parmi les assassins probables et possibles le majordome. Paul Kestevan, délaissant les affaires en cours, au grand dam d’Alexandra sa secrétaire, interroge chacun des participants à ce Cluedo nature. Et la clé de la solution lui sera fournie par un banal geste quotidien. Mais avant de résoudre cette énigme, un autre cadavre viendra ponctuer son enquête.

Bon sang, mais c’est bien sûr, s’écriera le lecteur lors de l’explication finale. Oui, mais il fallait y penser. Comme le déclaraient les Shadocks, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. De la belle ouvrage qui manque un peu d’épaisseur et qui pêche par quelques défauts de jeunesse, mais ce n’est qu’un premier roman et tout est perfectible. Toutefois Daniel Verdier possède de véritables possibilités et comme le laisse entendre son héros Paul Kestevan, d’autres affaires résolues sont à mettre à son actif. Il ne lui reste plus donc qu’à les coucher sur le papier. Paul Kestevan qui possède une vie privée, il en a le droit, en la personne de Rachel, jeune femme qu’il ne connait pas physiquement et dont les seules relations sont téléphoniques. Là aussi le lecteur est en droit de connaître la suite de cette intrigue amoureuse. Et Kestevan possède ses Watson, ses faire-valoir dirons-nous, via deux policiers, Tharel qu’il connait bien et Duchêne un nouveau venu à la brigade. Ce roman constitue donc une agréable récréation qu’il serait dommage de louper.

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