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FRED VARGAS |
Dans Les Bois éternelsAux éditions VIVIANE HAMYVisitez leur site |
1823Lectures depuisLe mercredi 27 Decembre 2006
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Une lecture de |
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| Voici le dixième roman de Fred Vargas. Et voici l'énième apparition du commissaire Adamsberg et de son double rationnel Danglard. Deux gars se sont fait trancher la gorge porte de la Chapelle et les stups réclament leur corps, car à les en croire l’enquête est de leur ressort. Mais Adamsberg est d’un avis différent. Alors il rencontre Ariane Lagarde, la médecin légiste à laquelle il s'est opposé vingt-cinq ans auparavant, au sujet de cadavres de rats à moins que ce ne soit de chats… Mais Adamsberg n’a pas que des problèmes de cadavres à régler : Camille, la mère de son fils a pris le large pendant qu’il aménage dans une maison hantée et que l’ombre d’une infirmière, échappée de prison, hante les cimetières et profane les tombes des vierges. Et comme si cela ne suffisait pas, Adamsberg doit aussi faire face à l’éventration d’un cerf Normand, au vol de reliques et à émasculation d’un chat… sans parler du Nouveau, le lieutenant Veyrenc de Bilhc, un béarnais, originaire de la vallée voisine à celle Adamsberg et qui s’exprime en alexandrins… Il doit faire face à tous ces faits disparates et au « De Reliquis », plus connu sous le nom de « Remède souverain pour le prolongement de la vie par la qualité qu'ont les reliques d'affaiblir les miasmes de la mort, préservé depuis les plus vrais procédés et purgé des erreurs anciennes. » Et qui explique : « Cinq fois vient le temps de jeunesse quand il te faudra l'inverser, hors (le la portée de sort fil. passe et repasse. Des reliques sacrées tu pulvériseras, tu prendras trois pincées mêleras au mâle principe qui ne doit pas piler, au vif des pucelles, en dextre dressées par trois en quantités pareilles, broieras avec la croix qui vit dans le bois éternel, adjacente en quantité pareille, tenues en même lien par ]e rayon du saint. dans le vin de l'année mettras son chef au sol » Fred Vargas n’est pas seulement cette femme qui, contre vents et marées, allume sa cigarette, peut-être " sans cravate Qu'on fume à l'aube démocrate Et le remords des cous-de-jatte Avec la peur qui tend la patte Le ministère de ce prêtre Et la pitié à la fenêtre Et le client qui n'a peut-être NI DIEU NI MAîTRE " Elle est aussi une écrivaine de la « race » de celles pour qui, il y a déjà " des mots plus forts que les canons Ceux qui tonnent déjà dans nos mémoires brèves Quand les tyrans tireurs tireront sur nos rêves A moins que de nos rêves se lève la moisson ". Elle est aussi cette avocate infatigable et admirable de Cesare. |
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