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MALVINA TEDGUI |
Une IndiscrétionAux éditions LE MANUSCRITVisitez leur site |
1293Lectures depuisLe samedi 24 Decembre 2011
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Une lecture de |
Alors qu’elle se repose près d’Aix, Rachel retrouve son amie Blanche qui est enceinte. Au menu, papotages. Un soir après une balade en ville, elles se font ramener par un taxi. Alors que le chauffeur manœuvre pour repartir, il aperçoit un grand paquet blanchâtre. Il s’agit d’une sorte de momie. Les deux femmes aidées par le conducteur déroulent avec précaution les bandelettes qui livrent à leurs yeux ébahis une gamine. Margot, dix ans. Les deux femmes couchent la gamine en attendant le petit matin. Mais en défaisant les bandages, Rachel a découvert un petit mot sur lequel est inscrit : De la part d’une vieille connaissance. Que peut bien signifier ce message sibyllin ? Au petit matin, Rachel reçoit un appel téléphonique du commissaire Poinçon lui demandant si elle n’a pas chez elle une fillette prénommée Margot. Rachel ne peut nier et elle tente de raconter les événements qui se sont déroulés la veille au soir. Poinçon avait lui-même reçu un appel le prévenant de la présence de la gamine chez Rachel. Le ménage a été fait dehors et peu de preuves subsistent du passage du taxi et des efforts pour ramener Margot à la maison. La mère de celle-ci a disparu et la fillette est confiée aux services sociaux. La presse à scandales s’invite dans cette affaire en publiant une photo montrant Rachel, transportant le corps encore enveloppé de bandelettes. Selon le journaliste des informateurs auraient transmis au tabloïd cette information concernant la disparition de Margot. Un journaliste qui bien évidemment n’a pas vérifié les assertions des correspondants, ce qui montre un manque total de déontologie de sa part. Nonobstant cette suspicion jetée en pâture attise l’esprit malsain de quelques habitants qui caillassent la maison et la dégrade. Rachel décide de repartir et se rend à Paris, recherchant dans les affaires de sa mère quelque chose, une trace qui pourrait justifier le petit mot. Elle trouve dans un portefeuille une vieille coupure de journal extraite de Je sais tout, un début de piste. Aidée de Blanche, de Ferdinand le mari de celle-ci qui est policier et de Bion, elle va enquêter. Un élément inattendu les mettra sur la piste du ravisseur qui n’en est pas à son premier délit d’enlèvement. A Paris justement, Mina, qui dirige une entreprise héritée de son grand-père reproche à son frère Giliet de se disperser. Elle est seule, mais possède un majordome qui lui sert accessoirement de chaufferette. Malvina Tedgui est psychanalyste de profession et cela se ressent dans son roman. Beaucoup de verbiage qui n’apporte rien au récit, et j’aurais préféré qu’à la place du premier chapitre longuet et verbeux, l’auteure propose un petit résumé des épisodes précédents puisque ses personnages apparaissent dans ses deux premiers romans Coupables…s et L’écart. Le lecteur qui découvre cet univers est un peu perdu d’autant que Malvina Tedgui ne dévoile quelques éléments importants, mais pas déterminants, à la bonne compréhension de l’intrigue qu’au compte-gouttes, comme un prestidigitateur sort un lapin de son chapeau. Sinon, dans l’ensemble, et malgré quelques coquilles mais moi-même je plaide coupable et l’on ne voit jamais mieux la paille qui est dans l’œil de son voisin que la poutre qui est dans le sien, dans l’ensemble cette intrigue est intéressante. Un retour dans le passé auquel on ne peut échapper et qui ne doit jamais s’effacer. |