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FRANCK THILLIEZ |
La Chambre Des MortsAux éditions LE PASSAGE PARIS NEW-YORKVisitez leur site |
2609Lectures depuisLe jeudi 3 Novembre 2005
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Une lecture de |
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| L’aciérie Vignys Industries, située à Dunkerque, a licencié 110 employés pour raisons économiques. Vigo Nowak et Sylvain Coutteure se sont donc retrouvé au chômage du jour au lendemain. Maintenant six mois ont passé et les deux informaticiens n’ont toujours pas trouvé de nouvel emploi. Ils décident de se venger. Peu avant Noël, ils profitent de l’obscurité de la nuit pour tagguer les locaux commerciaux de leur ancienne entreprise. Une fois leur méfait accompli, les deux amis remontent dans leur voiture et circulent à toute vitesse dans la zone industrielle qui s’étend à perte de vue. Mais ce petit jeu dangereux touche rapidement à sa fin : ils heurtent un homme. Lorsque les deux ingénieurs sortent de la voiture, ils constatent que l’homme et mort. A ses côtés se trouve un sac de sport contenant deux millions d’euros. Quelle aubaine ! Vigo et Sylvain décident de se débarrasser du corps de la victime et de garder l’argent. Ils ne savent pas encore que la victime est le chirurgien traumatologiste Bertrand Cunar et que leur butin est la rançon que ce dernier s’apprêtait à verser pour récupérer sa fille Mélodie, enlevée quatre jours plus tôt. Ils décident de cacher le magot pour pouvoir en profiter pleinement plus tard. Mais déjà des tensions se font sentir. Les rapports entre les deux hommes changent : la convoitise aura-t-elle raison de leur amitié ? A la même époque, Eléonore Leclerc, une jeune fille de 13 ans, est enlevée à Dunkerque. Le brigadier Lucie Henebelle, qui a toujours été fascinée par les tueurs en série, est immédiatement convaincue qu’un dangereux psychopathe sévit dans la région. Avec beaucoup de détermination, elle cherche à en savoir plus sur son mode opératoire. Les premiers éléments de l’enquête suggèrent que le criminel est un vétérinaire ou un taxidermiste… Ce roman nous plonge dans un monde ténébreux. Comme dans Le silence des agneaux de Thomas Harris, on suit la logique implacable et maladive d’un tueur en série. Les références historiques, culturelles, littéraires et cinématographiques disséminées dans le roman sont loin d’être inutiles. Elles permettent au lecteur de mieux comprendre jusqu’à quel point peut aller la folie meurtrière. La Chambre des morts est un thriller fascinant qu’il est difficile de reposer tant que l’on n’a pas atteint la dernière page.
août 2006, 342 pages, 6,30 € 4° de couverture : Imaginez... Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints. Devant vous, un champ d’éoliennes désert. Soudain le choc, d’une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. A ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d’euros, à portée de main. Que feriez-vous ? Vigo et Sylvain, eux, ont choisi. L’amitié a parfois le goût du sang : désormais le pire de leur cauchemar a un nom... La Bête. Suspens à tous les étages ! Frissons garantis ! D’une redoutable efficacité ! |
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