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COLIN THIBERT |
Noël Au BalconAux éditions SERIE NOIREVisitez leur site |
1264Lectures depuisLe vendredi 21 Aout 2015
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Une lecture de |
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N°2632. Parution 14 novembre 2001. 256 pages. Réédition Folio Policier 325. Parution janvier 2004. 320 pages. ... regarde les flocons ? Damien est un escroc à la petite semaine : il sillonne les parkings des supermarchés et utilise un subterfuge afin de laisser supposer aux conductrices d’un certain âge qu’elle viennent d’emboutir sa voiture. Mais ce genre d’arnaque ne marche pas à tous les coups et cette fois il est obligé de partir laissant le véhicule sur place, son téléphone portable à l’intérieur. Avant il travaillait avec Ludo, Bac +3, une référence mais pas forcément sur le marché de l’escroquerie en tous genres. Maintenant Ludo fait équipe avec David à cause de Julia, qui vivait avec Damien mais s’est vite intéressée à Ludo. Bref de joyeux lurons qui butinent de ci de là, sans oublier Serge, propriétaire d’un établissement funéraire, mais dont l’activité principale est le recel d’objets divers. Et puis Sylvette, l’air bête mais inspirée dans les pulsions charnelles, femme d’un pompier qui prône avant tout sa voiture, son métier et son corps. Sylvette qui le trompe avec Serge. Tous les acteurs étant mis en place, ou presque, passons à l’action. Croyant participer à un recrutement pour un film X, Ludo et David se voient remettre une panoplie de père Noël. Ils doivent appâter les chalands dans un hypermarché, et leur vient l’idée lumineuse de cambrioler le coffre du dit centre commercial. Ils auront droit à un petit coup de pouce du destin sous la forme d’une tempête, oui vous savez celle du 26 décembre 1999, qui balaya tout sur son passage, notamment les poteaux électriques. Je n’en dis pas plus.
Une bande de joyeux drilles, dignes du Splendid de la belle époque, jouent aux voleurs et aux gendarmes dans ce polar humoristique, farfelu, mais pas déjanté. Car Colin Thibert, qui travaille comme scénariste à la télévision, connaît les points d’achoppement du rire, de l’émotion, du graveleux, de l’absurde, et évite tout débordement en apportant au lecteur une dose de franche rigolade, comme savait les distiller Michel Audiard, Bernard Blier, Francis Blanche et consorts. Un petit régal qui évite les grandes scènes de fusillades, les caniveaux d’hémoglobine, les clichés maintes fois répétés, mais au contraire renoue avec la fraîcheur communicative du sucré-salé, de l’humour bon enfant, sans forcer sur l’un ou l’autre des ingrédients. A conseiller à tout ceux qui se sentent atteints de déprime. |
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