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TEDD THOMEY |
La Machine à SousAux éditions SERIE NOIREVisitez leur site |
646Lectures depuisLe samedi 24 Janvier 2015
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Une lecture de |
And dream of evil - 1954. Traduction de H. Collard et Y. Viglain. Parution décembre 1954. 254 pages. Un bandit manchot... John Rennick est vraiment en mauvaise posture : attaché par des menottes à une machine à sous, elle-même scellée à une table, il attend les flics. A son corps défendant. Et le spectacle qu'il peut contempler du haut de la terrasse de l'immeuble où il se trouve prisonnier n'est guère réjouissant. Le cadavre d'un policier gît dans le cocktail-bar, à quelques mètres de lui. Il sait que les collègues du défunt ne vont pas tarder à rappliquer aussi il se démène comme un beau diable. Toujours enchaîné à sa machine à sous - la table a crié grâce - il se réfugie dans une chambre occupée par une jeune femme. Celle-ci le cache et lui sauve la mise. Le problème de Rennick est d'abord de se débarrasser de l'objet par trop encombrant et ensuite de retrouver deux salopards qui l'ont attaché ainsi qu'une jeune femme blonde. Il tient le rôle du traqueur traqué. Un véritable course contre la montre qui permettra à Rennick de faire la connaissance de nombreuses blondes plus ou moins nymphomanes tandis que des tueurs sont lancés à ses trousses. Un chassé-croisé entre lui et ses deux poursuivants qui se déroule principalement dans l'hôtel résidence Le Charlemagne de Los Angeles et verra son apogée en mer à bord d'un bateau de plaisance. Quant à la machine à sous elle parait jouer un rôle capital dans cette intrigue.
Pourquoi et comment Rennick s'est fourvoyé dans ce méli-mélo, le lecteur ne le sait qu'à la page 141. Ce qui entretient certes le suspense, mais en même temps irrite et agace, ce suspense n'étant pas vraiment nécessaire. De même le lecteur ne perçoit la véritable signification de l'obsession de Rennick envers la mort d'un personnage nommé May qu'à la fin du roman.
Curiosité : ce roman noir est une véritable symphonie en jaune. Le blond et le jaune prédominent aussi bien lorsqu'il s'agit de femmes que d'objets divers : papier-peint, chaussettes, enseignes, divan, semelles, corsage...
Citation : - J'ai remarqué que les hommes sont menteurs, en général. - Ça dépend de la femme. |