|
![]() |
FRANCK THILLIEZ |
Le Grand VoyageAux éditions LE_MONDEVisitez leur site |
2028Lectures depuisLe vendredi 1 Septembre 2012
|
![]() |
Une lecture de |
![]() |
Gilda et son fils Jérémy ont embarqué à Gênes sur un paquebot pour une croisière en Méditerranée, en plein milieu du mois de juillet. Gilda n’est pas fortunée, mais elle profite de la formule à très bas prix pour offrir ce voyage de rêve à son fils. Les cabines se trouvent dans les profondeurs du navire. Il faut les partager avec des inconnus. Les conditions d’hygiène sont rudimentaires. Les coursives par tronçons sont peu accueillantes. Malgré tout, Gilda espère que ces douze jours entre mer et escales feront le bonheur de Jérémy. Un incident se produit dès le départ. Un petit oiseau s’est trouvé enfermé dans l’espace réduit des toilettes. Un employé de bord essaie de l’attraper lorsque la porte est ouverte. Le rouge-gorge désemparé semble ne pas résister longtemps à cette mauvaise expérience. Les passagers ne s’interrogent guère sur la présence d’un tel animal, enfermé dans les toilettes au fond d’un paquebot, dont la porte était bloquée par une cale. Vers trois heures du matin, Gilda se réveille en constatant avec surprise que le navire est à l’arrêt. Anormal, mais ça ne devrait pas s’éterniser. Pourtant, d’autres voyageurs commencent à s’agiter dans le couloir. Gilda sympathise quelque peu avec Mélanie, co-passagère de sa cabine. Mais c’est surtout le nommé Alain qui retient son attention. Peut-être parce qu’il utilise à outrance du gel antibactérien. Chercheur en biopharmaceutique, Alain ne cache pas que la situation lui parait très problématique. Bientôt, on s’aperçoit que les tronçons de couloir sont bloqués afin de les isoler. Impossible d’ouvrir, même si des passagers solides tentent de forcer les portes. L’énervement gagne, d’autant que la climatisation a été coupée. Un passager s’improvise porte-parole de tous, sans être en mesure de joindre le commandement du navire. Gilda et Alain observent à travers les hublots. Mais l’aide ne viendra pas de la mer, et leur sort est véritablement en péril… De la part de Franck Thilliez, on ne s’étonnera pas qu’il nous ai mitonné un de ces scénarios-catastrophes dont il a le secret. L’énigme est lancée dès la première scène, bien qu’elle semble sans lien avec l’histoire. La progression dramatique est mesurée, progressant en intensité. N’en disons pas davantage sur le dénouement. Par contre, l’auteur est nul en calcul : “Le tronçon n°2 comprenait quatre cabines de quatre lits, deux de deux lits et deux d’un lit, ce qui donnait une capacité maximale de vingt personnes.” Ou plutôt vingt-deux, non ? C’est anecdotique, l’essentiel étant l’intrigue, convenons-en. |
Autres titres de |