|
![]() |
COLIN THIBERT |
Nébuleuse.orgAux éditions SERIE NOIRE. |
3024Lectures depuisLe samedi 27 Septembre 2003
|
![]() ![]() |
Une lecture de |
![]() |
Le fils, d’un richissime banquier suisse, a disparu au cours d’un voyage aux U.S.A. Pour le retrouver, le banquier fait appel à un détective privé parisien. Mais, dans un premier temps, celui-ci refuse la mission. Il ne peut quitter Paris où son père est en train de mourir à la suite d’une longue maladie. Qu'à cela ne tienne! Monsieur Labeyrinière qui possède une clinique des plus modernes dans un cadre idyllique propose d’y hospitaliser le vieil homme. Notre détective accepte la proposition. Et le voici sur la piste de l’enfant perdu… Avant de s’envoler vers l’Amérique, par pur réflexe professionnel, il se documente sur les affaires de son employeur et rencontre sa femme, sa fille. Enfin… la routine Ses démarches l’amènent à de curieuses constatations : les « affaires » du banquier connaissent d’étranges ramifications aux relents de secte bio-mystique; la clinique, où doit séjourner son père, pratique une bien étrange médecine; le comportement de la sœur du disparu est sujet à caution quant à l’épouse du banquier a perdu définitivement la raison. Mais ses découvertes ne s’arrêtent pas là! Il apprend à la suite de quelles circonstances a disparu le fils du banquier : sa fiancée, une journaliste qui enquêtait sur l’origine de la fortune de monsieur Labeyrinière est morte dans un accident de la route. Et alors qu’il furète aux alentours d’une ferme biologique, contrôlée par le banquier, sa voiture est précipitée dans le faussé… Autant de faits, qui auraient dû l’inciter à la prudence, pourtant il s’embarque pour l’Amérique pour y découvrir, au terme d’un travail consciencieux, la vérité sur la disparition du fils de monsieur Labeyrinière. C’est sur le ton de l’insouciance propre à ceux qui dominent, ou croit dominer, une situation, que débute nébuleuse.org. Ces accents à l’optimisme rigolard, le détective-narrateur ne les abandonne que lorsqu’il évoque la mort imminente de son père, unique événement qui échappe à son pouvoir. Mais ces ruptures ne sont que de courtes pauses dans un récit teinté de cynisme moqueur. Puis, brusquement, avec son, arrivée aux USA, peut-être parce qu’il s’agit d’une terre étrangère, le ton de notre héros bascule et ses remarques amusées ne sont plus qu’un lointain souvenir, les scories d’un temps où il croyait tirer les ficelles alors qu’en vérité, des milliers de fils invisibles manipulaient jusqu’à ses pensées Mais c’est, peut-être notre lot que de croire que l’on peut s’extirper de la nébuleuse.org |
Autres titres de |