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FRANCOIS THOMAZEAU |
La Faute à DégunAux éditions MISTERI |
2481Lectures depuisjour de sa mise en ligne
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Une lecture de |
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Le narrateur exerce l'honorable profession de Rock-critic dans un journal marseillais. Travaillant pour la presse régionale, il se doit de suivre la scène locale et comme celle-ci est riche en désillusions, avec la complicité de son confrère d'un journal concurrent, il invente un génie de le Rock musique. Ce personnage fictif, qui n'existe qu'au travers de compte-rendus de concerts imaginaires, est baptisé Frankie Personne, ce qui en marseillais se dit Degun. Mais comme toute plaisanterie a une fin et qu'on se lasse même des meilleures choses, Degun, après son heure de gloire journalistique retombe dans l'oubli, avant de disparaître définitivement des colonnes des journaux. Seulement voilà, le narrateur aurait du se méfier ! On ne crée pas impunément un personnage fictif. Celui-ci comme dans les films de Woody Allen risque de « sortir de l'écran », d'investir le réel. Et un soir de virée, au coin d'un comptoir de bar, le narrateur croise l'improbable Frankie Degun. Un être en tout point semblable à celui qu'il avait inventé : rock-man de talent à la beauté insolente. Cette surprenante rencontre va bien sûr intriguer le narrateur et ceci d'autant plus que ce Dégun phagocyte très vite sa vie. Il le découvre avec une ancienne amie et l'entend chanter une de ces compositions à merveille, une chanson que personne ne connaît, excepté cette amie… jusqu'à ses relations de bar qui vont s'éloigner de lui pour suivre ce Frankie Degun… La Faute à Dégun nous entraîne dans une étrange histoire, d'une noirceur absolue, où le narrateur se trouve en présence de lui-même, de tout ce qu'il aurait aimé être et qu'il n'a pu être avec, en toile de fond, la Marseille de la nuit et de la mort qui veille. |
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