DOMINIQUE SYLVAIN

Louise, de l’agence Morvan Investigations, est contactée par une certaine Ana Chomsky. Dimanche dernier, alors qu’elle jouait avec son neveu à un jeu informatique, elle a revu dans le film qui accompagne ce jeu, son amour de jeunesse. Un garçon qu’elle avait perdu de vue depuis dix ans. A l’époque elle avait trente ans, il en avait quinze… Mais qu’importe quand la connivence est là.
Septique, Louise accepte de partir la recherche de ce beau jeune homme… Et elle ne tarde pas à retrouver sa trace… dans une péniche où gît le cadavre de sa maîtresse, la chanteuse « De Noir Vertige »
La mise en scène qui entoure le cadavre conduit notre enquêtrice sur la piste de Civashiva un artiste « alternatif » dont personne ne connaît le visage. Quant à l’arme du crime, elle mène notre détective sur les traces d’un ancien membre de la Fraction Armée Rouge, réfugié en Amérique Latine, militant durant un temps de ELP, disparu depuis fort longtemps.
De Paris à Berlin et Los Angeles, Louise tente de recoller les morceaux de ce puzzle, de découvrir ce qui relie Civashiva à un ex disciples d’Andréas Bader. 

Et si cet imbroglio n’était qu’un jeu, que l’ultime création de Civashiva? Mais dans ce cas quel serait le rôle de Louise? Peut-être celui de la règle… D’un jeu morbide

Louise aurait dû se souvenir que les travaux de Chomsky se sont révélés particulièrement révélée pertinente dans la construction des compilateurs et interpréteurs , piliers de l’informatique et donc de la réalité virtuelle. 

Avec "Sœur de sang", Dominique Sylvain nous offre un roman à l’écriture riche et complexe, miroir poétique de notre modernité, qui ne peut que déplaire aux adeptes du « sujet, verbe, complément »