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EMMANUEL SYS |
Chaud BeffroiAux éditions RAVET-ANCEAU - POLARS EN NORD |
1877Lectures depuisLe mercredi 2 Janvier 2008
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Une lecture de |
Un jeudi soir, la voiture d’Yves Frémaux est visée par trois tirs, alors qu’il rentre chez lui. Il est blessé sans gravité par des éclats de vitres. Une voisine a vu s’enfuir l’agresseur. L’enquête est confiée à Frédéric Preux et à sa collègue Monin. Affaire délicate, car Frémaux est à la fois commerçant et politicien. Il espère devenir candidat UMP à la mairie de Lille. L’hypothèse que son épouse Hélène soit impliquée semble improbable. Par contre, quatre suspects sont interrogés par le duo de policiers. Rigal s’estime le candidat légitime de leur parti aux élections à venir. Desmet, ami d’enfance de Frémaux, qui fut son associé, l’accuse d’avoir causé son échec social. Sylvie Morel, gérante du bar-club Caraïbo appartenant à Frémaux, a été sa maîtresse. Il l’a quittée, mais elle reste gérante. Plouvier, serveur employé par Frémaux, a été viré pour vol. Ce jeune repris de justice fréquente une bande de voyous fachos. Huit jours plus tard, Hélène Frémaux est abattue dans une agression similaire à la première. Il apparaît clairement qu’il y a eu erreur sur la personne. Si l’épouse utilisait la voiture de son mari, c’était bien Frémaux qu’on visait. Preux et Monin convoquent les quatre principaux suspects, qui n’ont pas plus d’alibis valables que la semaine précédente. Le jeudi suivant, la police surveille les lieux près de chez Frémaux, mais rien ne se produit. Preux admet qu’il faut élargir la liste des suspects. Frémaux est séduisant, et Sylvie Morel n’a pas été son unique maîtresse. L’ex-petit ami d’une serveuse qui coucha avec Frémaux pourrait être soupçonné. Le cocu s’avoue énervé, mais pas vengeur... Voilà un roman d’enquête dans la plus pure tradition. Le héros n’est guère chanceux en amour, sa collègue a des soucis familiaux, ils sont chargés d’une affaire sensible. Le duo étudie les pistes probables, vérifie les emplois du temps et les mobiles. Par une approche différente des faits, Frédéric Preux comprend la vérité. Le contexte lillois actuel, fort bien restitué, sert de décor à une intrigue solide, à la narration maîtrisée. Une idée assez astucieuse amène un dénouement classique, dans les règles du genre. |
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