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ROLAND SADAUNE |
Sacre Coeur D'ozAux éditions VAL D'OISE EDITIONSVisitez leur site |
2958Lectures depuisLe mercredi 5 Decembre 2007
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Une lecture de |
Le policier Gildas Ozulé, dit Capitaine d’Oz, a obtenu une affectation dans le 18e à Paris. Il espère ainsi reconquérir Julienne, sa femme partie avec une autre. Peintre amateur, Ozulé enquête à Montmartre, autour de l’artistique place du Tertre. Le cadavre d’un peintre anglais a été découvert mutilé, langue coupée. Un témoin voisin a vu un homme avec une cicatrice à la pommette, portant un bonnet péruvien. Ozulé vérifie : il y a eu d’autres crimes semblables, restant mal expliqués. La victime dealait dans le quartier, ce qui pourrait justifier sa mort. Surtout, Ozulé recherche le peintre Raoul Prieur, proche ami de l’Anglais. Quand Prieur réapparaît, il dit ne rien comprendre. Pas même le sens des cartes postales marquées d’un point d’interrogation, trouvées sur les lieux des crimes. Il connaît Cogére, l’homme au bonnet, qui fréquenta la place du Tertre. Prieur se réfugie chez sa sœur, à Pierrefitte. Pas sûr qu’il y soit à l’abri du tueur, car le voisin de l’Anglais a été victime d’un improbable accident. Employé de la Ville, Hubert de Castello confirme les doutes d’Ozulé à ce sujet. Le policier est certain que ces meurtres ont un lien avec Maurice Utrillo, célèbre peintre montmartrois. Celui-ci a vécu dans chacune des maisons où furent commis ces horribles meurtres. Alors qu’Ozulé a rendez-vous avec son épouse le soir de Noël, le tueur vient de tirer sur Julienne. Bientôt, l’homme au bonnet est repéré… Après “Auvers d’Oz”, voici la deuxième enquête de Gildas Ozulé, où plane l’ombre de Maurice Utrillo. On sait que la peinture est une composante essentielle des romans de l’auteur, lui-même étant un peintre talentueux. Les séries de meurtres en sont une autre caractéristique, avec toutes les péripéties que cela suppose. Même s’il est bien secondé par un lieutenant efficace, le solitaire Ozulé s’expose à tous les risques (y compris ceux de l’IGS). L’écriture nerveuse de Roland Sadaune transmet une tension certaine. Bien que confus et désordonnés, indices et soupçons permettent au policier d’avancer jusqu’au dénouement. Un récit fiévreux ! |