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SAN-ANTONIO |
Bérurier Au SérailAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
285Lectures depuisLe samedi 30 Septembre 2023
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Une lecture de |
De retour de mission, l’agent Alcide Sulfurik, matricule SO4 H2, disparait dans le Kelsaltan, un émirat à la tête duquel se dresse l’Emir Obolan. Le Vieux décide d’expédier sur place son meilleur élément, c'est-à-dire San Antonio. Pinaud et Bérurier ainsi qu’un truand maniant parfaitement la langue de ce sultanat l’accompagneront dans cette périlleuse destination. Et voilà ce quatuor hétéroclite traversant à dos de chameau le désert Rasibus. Publié au 3e trimestre 1964, cet opus des aventures baroques du commissaire San Antonio, tantôt flic, tantôt espion, ne manque ni de situations abracadabrantesques ni de jeux de mots divers et parfois discutables au regard des années 20 du 21e siècle. Mais qu’importe puisqu’ici nous sommes en 1964… « Du coup, je tire Béru par ses basques pour l'inviter à se prosterner comme moi aux pieds du magnanime. — Grand des grands, psalmodié-je, Gardien des vertus, Rayonnement du pouvoir souverain, Splendeur glorieuse des sables, Maître incontesté de tous les chahs et de tous les ras d'Aigou et de la périphérie, Commandant suprême de l'armée et également de la marine et de l'aviation si vous possédez un bateau et un avion, Commandeur de la foi, Grand Cordon Ombilical de l'ordre des Epatiques ; Lumière des nuits, Chaleur des jours, Abonné à Rustica, Aboutissement du genre humain, Protégé de Mahomet, Destin des hommes, Vous qui êtes resplendissant comme le soleil et abscons comme la lune, O Mystère vivant, Prodige de force et de grâce, Miroir des âmes, International de Rubis... — Ecrase un peu, me souffle le Gros, il va se prendre pour un saint avec un 33 tours lumineux au-dessus de la coiffe ! Mais je poursuis, car les émirs sont élevés au petit lait de louanges et il ne faut jamais hésiter à se munir d'une boîte de superlatifs quand on va chez eux : - Trésor des sables, Grondement du tonnerre... » |
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