|
|
SANDRA SCOPPETTONE |
La Mort Dans L’artAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
547Lectures depuisLe mercredi 14 Mai 2020
|
Une lecture de |
A Creative Kind of Killer - 1984. Traduction Françoise-Marie Roucayrol. Collection Grand Format Noirs. Editions Fleuve Noir. Parution juin 2004. 216 pages. ISBN : 9782265078000 Réédition de Série Noire N°2033 sous le nom de Jack Early. Parution 03 janvier 1986.
La critique est aiséeMais l’art est salé. Jean-Christophe Averty. Fortune Fanelli, ancien flic qui grâce à un héritage et des placements judicieux, s’est reconverti comme détective privé, étant à l’abri des besoins. Divorcé depuis sept ans il s’occupe seul de ses deux enfants, des adolescents dont il faut surveiller les études et les sorties. Ce jour là sortant de son immeuble il aperçoit un attroupement devant une boutique de fringues. Le cadavre d’une jeune fille a remplacé le mannequin habituellement exposé. Ça fait pour le moins désordre. Il est contacté par l’oncle de la victime, Jennifer Baker, qui l’engage pour retrouver le meurtrier. Fanelli n’est pas au bout de ses surprises. Le frère de Jennifer a disparu, depuis quelques semaines. Il avait envoyé une carte postale représentant une galerie, disant que tout allait bien, puis plus rien. Fanelli contacte les parents des deux enfant, mais le père est un homme borné, rigide, strict, un imbécile qui vit sur une autre planète. L’enquête de Fanelli s’oriente autour de marchands de tableaux mais va déboucher sur un trafic de cocaïne, d’homosexualité et de commerce de photos porno. Ce qui ne l’empêche pas de tomber amoureux de sa nouvelle voisine, de s’adonner à la cuisine et de s’inquiéter pour ses enfants qui ont l’âge de la victime et du disparu.
Sur fond de misérabilisme, Sandra Scoppettone nous entraîne dans le Soho new-yorkais. Son personnage de détective est mère poule, ne buvant pas d’alcool, fasciné par Meryl Streep, et coïncidence heureuse, sa voisine en est le sosie. Plus que l’enquête proprement dite, c’est pour l’auteur l’occasion de décrire un milieu de l’art plastique, et plus particulièrement celui des propriétaires de galeries, imbus d’eux–mêmes et persuadés de détenir la vérité en mode de peinture. Mais le sujet principal traite des relations difficiles entre parents et adolescents. Un roman qui se lit sans difficulté, sans réel suspense, mais avec quand même des moments forts. |
Autres titres de |