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ROLAND SADAUNE |
Traque A TrouvilleAux éditions CHARLES CORLETVisitez leur site |
2898Lectures depuisLe mercredi 21 Juin 2006
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Une lecture de |
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| Peintre parisien, Horowitz est connu sous le nom de Kaho. En ce week-end de Pâques, il assiste au vernissage d’une expo de ses toiles, près de Trouville. Cette réception mondaine ne l’inspire guère plus que l’organisatrice, Josette Piétri. Surtout, il s’inquiète au sujet de sa compagne Anna, dont il est très amoureux. Restée à Paris, elle est injoignable au téléphone. Par ailleurs, Kaho est contacté par une de ses anciens modèles, qu’il appelle Touffe. Deux autres filles, ayant autrefois posé pour lui, ont été assassinées dans la région. Elle lui fixe rendez-vous pour plus de précision. Il découvre le cadavre de Touffe, tuée comme les précédentes. Il quitte vite Trouville. Retrouve Anna, c’est ce qui prime pour Kaho. Chez eux, elle a laissé quelques indices. Mais le peintre n’est pas sûr que sa disparition soit volontaire. Amie d’Anna, Nicole émet l’idée qu’elle a pu rejoindre une sorte de secte, en Picardie. Kaho se rend dans la Somme, où il peut compter sur l’aide de son ami peintre Arfmann. Toujours pas de trace d’Anna, mais d’autres ex-modèles de Kaho sont assassinées. Il est agressé avec violence par deux brutes, les frères Leguen. Ceux-ci sont commandités par la SPOP, secte qui se prétend association culturelle. Kaho secoue la secrétaire de ladite secte. Cette Sabine est l’épouse de Serge, le frère de Nicole. Le cas du peintre Michel Druville permet à Kaho d’entrevoir la vérité. Cette fois, c’est la vengeance qui le guide. Passant par Paris, il interroge sèchement Nicole. Puis il retourne à Trouville... Une fois encore, la vivacité narrative de Roland Sadaune est éblouissante. Il nous entraîne dans une « road-story », un marathon chargé de mystère. Si le suspense est dense, il évite toute lourdeur inutile. En grande partie, grâce aux foisonnantes péripéties qui relancent l’action sans temps morts. On suit avec plaisir le héros dans cette course haletante. Après tant de meurtres, il est bien normal que la fin de l’histoire vire au noir. Quant au contexte, l’auteur est évidemment à l’aise pour nous le décrire, étant lui-même peintre. Ce roman rythmé est absolument passionnant. |
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