l’héritage mortel de la vouivre de Jean-pierre SIMON


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JEAN-PIERRE SIMON

L’héritage Mortel De La Vouivre


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Le mercredi 13 Decembre 2017

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Jean-pierre SIMON




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Parution le 15 septembre 2017.

La Superwoman ligérienne !

La Vouivre est un animal mythique merveilleux ou maléfique que l’on retrouve dans les contes et légendes de la plupart des provinces françaises et même en Europe.

Mais celle qui évolue dans ce roman est une femme, une vraie, originaire de Russie, championne olympique de natation, ayant subi des traitements des expérimentations biologiques afin d’améliorer ses performances puis qui a été exfiltrée par le général Loiseau. Il l’a incorporée dans les Services Spéciaux. Ils se sont mariés, il l’a entraînée, elle est devenue le commandant des nageurs de combat interarmes, elle a subi des améliorations biologiques (encore !), elle a été manipulée (son mari était un drôle de Loiseau !), elle est encore porteuse d’un, je cite : d’un dispositif expérimental d’optimisation de ses capacités subaquatiques, offrant l’apparence d’une gemme sertie dans le nombril.

Loiseau de mauvais augure est décédé, et Oxana, devenue Roxane Maujard, s’est remariée avec quelqu’un de simple, qui a connu quand même des déboires et quelques avatars dans sa jeunesse, et depuis elle vit dans les environs de Gien, mais ayant gardé par devers elle les Dossiers rouges de Loiseau. Elle est âgée de cinquante-quatre ans mais en paraît à peine quarante, et c’est une athlète accomplie. Mais lorsqu’elle est en colère, comme dans ce qui va suivre, ses yeux d’un bleu très délavé deviennent d’un blanc laiteux, sa pupille se réduit à un minuscule orifice, ses traits se contractent.

Cette présentation rapide effectuée, retrouvons Oxana dans une banque de Gien où elle a placé dans un coffre les fameux dossiers. Elle vient d’en compulser un, a prélevé quelques feuillets ne prêtant pas à conséquence, le principal étant dans sa tête grâce à une mémoire infaillible, suite à un message sibyllin reçu par la poste et comportant quatre vers d’un poète ami (l’auteur !).

Trois jeunes voyous ont investi l’agence et tiennent en respect les quelques clients. Oxana ne perd pas le nord et la combattante qui demeure en elle agit immédiatement. Seulement, dans la bagarre, si deux des voleurs sont rapidement annihilés, le troisième profite de ce qu’elle lui a lancé son document afin de l’assommer pour s’en emparer et fuir avec. Il saute d’un pont où il est accueilli par un complice qui l’attendait dans un canot à moteur.

Les gendarmes et la procureure la mettent en garde à vue, ne croyant pas à son histoire et, comme elle est douée, quand elle est en colère, d’une force prodigieuse, elle parvient à s’échapper avant le terme de sa résidence d’une geôle de dégrisement. Elle prévient aussitôt son ami Guy Tournepierre, qui fut son second dans les Services Spéciaux et a pris la succession de Loiseau, et elle lui narre ses démêlés. Nul doute que les malandrins en avaient après les fameux Dossiers rouges.

En y réfléchissant bien, ils arrivent à la conclusion que ce n’est qu’un épisode d’une affaire qui s’est déroulée dix ans auparavant, une nouvelle preuve de l’esprit manipulateur de Loiseau. Je ne vous raconte pas tout, cela enlèverait du charme à cette histoire, mais je ne suis pas loin d’adhérer à la version de cet épisode par l’auteur, une hypothèse littéraire qui en vaut bien d’autres et n’est peut-être pas bien loin de la réalité et de la vérité dans l’accomplissement de certains faits mais dont la relation est déformée auprès des médias afin de ne pas choquer le bon peuple qui serait écœuré par la politique. Il y a déjà assez de couleuvres à avaler.

Nonobstant, Tournepierre et Oxana sont persuadés que les braqueurs recherchent une valise dans laquelle sont soigneusement rangés des lingots d’or, le prix d’une mission confidentielle effectuée dix ans auparavant.

Et c’est ainsi qu’elle va devoir mener à bien quelques travaux d’Hercule dont le premier consiste à débloquer un bateau-moulin encastré entre deux piles du Pont Royal d’Orléans, avec l’aide quand même d’un matériel technique de haute qualité et sous le regard d’hurluberlus portant uniforme, tout en sachant qu’à tout moment tout peut exploser. Tout ça à cause de lingots d’or trop bien cachés et d’énigmes à résoudre.

Le pont sauvé des déferlantes de la Loire et des assauts du navire, les missions continuent, avec Tournepierre en qualité de second et de bouclier, au barrage de Villerest, non loin de Roanne, dans une centrale nucléaire, le genre de monument qu’en général on ne visite pas, ou le pont de Saint-Nazaire qui enjambe la Loire sur une longueur de 3356 mètres, pour ceux qui aiment les précisions.

Un roman ébouriffant avec comme héroïne une super combattante aux pouvoirs sinon exceptionnels, au moins surdéveloppés. Oxana ne déroge pas à l’image qui reste gravée de ces nageuses olympiques russes aux muscles de déménageurs. Mais il existe un petit plus, celui de rester jeune physiquement, et quelques aménagements biologiques affectant une personnalité complexe. Le type même du super héros dans la lignée des Superman, Spiderman, Batman et autres mais dont seuls le regard et le visage changent lorsqu’elle se met en colère. Et comme déguisement, une combinaison de plongée.

Pourtant toutes les missions, tous les actes de bravoures, toutes les séquences dangereuses auxquels elle participe, tout est narré avec une rigueur technique qui fait indéniablement penser aux romans de Jules Verne mais sans pour autant entrer dans une science-fiction anticipative.

Dans le même temps, on ne peut s’empêcher de se remémorer tous ces romans qui galvanisent le héros contre des empêcheurs de tourner en rond. Le combat du bon, avec quand même quelques restrictions, contre les méchants. Oxana est le contraire de Furax, de Fu-Manchu, de Zigomar, de Fantômas, et pourtant dans le déroulement des épisodes, il existe une certaine corrélation.

Une véritable jubilation, car le lecteur retrouve ce souffle qui imprégnait les romans-feuilletons populaires, le côté littéraire résidant dans les dialogues léchés, presque trop « littéraires » justement pour être véritablement naturels. Mais bon, on ne reprochera pas à l’auteur de se démarquer de ses confrères qui emploient de l’argot, du verlan, des incongruités à chaque phrase pour faire « jeune ».

Et c’est une belle balade que le lecteur effectue sur la Loire, ou le long de ses berges, découvrant ce fleuve cher à Maurice Genevoix dans toute sa splendeur et ses nombreux visages.

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