l'accusée de John stephen STRANGE


L'accusée STRANGE299

JOHN STEPHEN STRANGE

L'accusée


Aux éditions DITIS

636

Lectures depuis
Le jeudi 16 Octobre 2014

fleche Soutenez RayonPolar en achetant
l'accusée
sur
Amazone


fleche
fleche

John stephen STRANGE




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Un procès à New York, au début des années 1950, présidé par le juge Bardoley. Toutefois l'affaire remonte à dix-sept ans. Elle concerne un meurtre commis le 28 juillet 1935. Des faits nouveaux ont permis de rouvrir le dossier. Ce procès a été confié au juge Bardoley, alors qu'il revenait de longues vacances, à la suite du décès de son épouse. L'affaire l'embarrasse un peu, car il fit autrefois partie de l'entourage social de l'accusée.

Valentina Abbott était à l'époque l'épouse du docteur Pound, un médecin mondain. Séduisante jeune femme, Valentina contribuait à la notoriété de son mari. Dans leurs cercles, elle ne manquait pas d'admirateurs, dont Bardoley et son ami Leonard Coombs. Ce n'était pas le premier mariage de Valentina. Française d'origine, elle avait d'abord été mariée à Michael Arum. Après son second divorce, d'avec le docteur Pound, elle épousa un M.Abbott. Elle fit venir de France une vieille tante, Émilie Constant, afin qu'elle vive auprès d'elle.

En juillet 1935, le couple Lecoq habitait dans un immeuble new-yorkais. Dans la nuit du 28, M.Lecoq fit une chute depuis leur appartement du sixième étage. On le retrouva mort, à peine identifiable. Cet homme n'était autre que Michael Arum, et la femme vivant avec lui, c'était Valentina. M.Abbott, son mari, la croyait en vacances à Atlantic Beach, en compagnie de Mme Constant. À vrai dire, le mari en titre de Valentina avait des doutes. Via son avocat, il avait fait engager des détectives pour être fixé. Le couple divorça peu après cette affaire, mais ne fut pas impliqué dans la mort brutale de Michael Arum.

Dans le procès présidé par le juge Bardoley, tout paraît accuser Valentina. En particulier, la dispute ayant précédé la mort de Michael Arum. Elle affiche également un certain cynisme de mauvais aloi concernant son mariage avec le médecin. Sa “disparition” au moment de la mort d'Arum plaide contre elle, autant que sa désinvolture en répondant aux questions gênantes. Le juge se remémore les faits dont il a été témoin dix-sept ans plus tôt. Ce qui ne rend pas plus facile sa compréhension du dossier, ni de la vérité…

John Stephen Strange était le pseudonyme de la romancière américaine Dorothy Stockbridge Tillet (1896-1983). Quelques-uns de ses romans furent publiés chez Le Masque : 65 place des Vosges (1957), Pas de crime parfait (1959), Revanche d'un policier (1959), Fanny écrivait trop (1963), Au bénéfice du doute (1963). “Let the Dead Past” (1953) fut publié en français sous le titre “L'Accusée” (Éditions Ditis Genève, 1954) puis réédité la même année dans la collection Détective-club, en 1957 dans la collection La Chouette et chez J'ai Lu Policier en 1965. La traduction fut assurée par Gabrielle-A Catelot et Georgina Arnao.

Un roman policier largement diffusé, on le vérifie. Il est vrai que l'ambiance est très réussie : l'auteure entretient un doute permanent, et offre progressivement des éclairages divers sur l'affaire. Certes, la base pourrait manquer de réalisme, n'importe quel juge est dessaisi lorsqu'il connaît de près un accusé. Mais c'est vite gommé par la construction de l'intrigue, par son habile mécanisme. Un classique du polar à redécouvrir, sans nul doute.

Retrouvez
CLAUDE LE NOCHER
sur
action-suspense.over-blog.com
 
livrenpoche
Chercher john stephen strange



 
 



Pour être informé des Mises à Jour, Abonnez-vous à l'Hebdo du RayonPolar
Indiquez votre Mail

Les réclames du RayonPolar

Pour votre publicité, contactez le site

Pub sur RayonPolar

Sur les 32200 pages du Site
chiffres Google Le jeudi 3 Novembre 2011







En accédant à ce site marchand par l'intermédiaire de ce lien vous soutenez financièrement le RayonPolar






Site dédié au Polar-Film-Série
Si vous entrez directement sur cette page,
Retrouvez ses nouvelles en ligne, ses critiques de polars, de films, de séries TV
Sa liste de revues et sa galerie de couvertures de polars anciens.
Visitez le Rayon Polar
Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les gros mensonges et les statistiques.
- Benjamin Disraeli (1804-1881), homme politique britannique















Pinterest
(C) Les textes n'engagent que leurs signataires
RayonPolar
Certaines illustrations de ce site sont des reprises des couvertures de la collection Néo et sont signées
Jean-Claude Claeys.

Reproduit ici avec son aimable autorisation
Pour visiter son Site
Pour acheter des originaux
Cliquez sur l'image
RayonPolar