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CHARLES SHEFFIELD |
Le Démon De MalkirkAux éditions TERRE DE BRUMEVisitez leur site |
535Lectures depuisLe dimanche 16 Fevrier 2014
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Une lecture de |
L'extraordinaire Docteur Darwin Mon nom est Darwin, Erasmus Darwin ! Trois nouvelles composent ce recueil : Le démon de Malkirk, Le trésor d’Odirex et Le Diable à Cambridge. Les traductions sont signées par Michèle Valencia et Richard D. Nolane.
Le démon de Malkirk : Le docteur Erasmus Darwin, dérangé au cours d’un repas entre amis, est mandé par un certain colonel Pole, pour soigner un malade, non loin de chez lui. Le militaire requiert ses services sur les conseils du docteur Monkton, réputé pour son incompétence. Lorsque Darwin arrive sur place, l’inconnu est inconscient. Peu après il se met à délirer, parlant d’un endroit au nord du lac de Malkirk d’un trésor englouti, au fin fond de l’Ecosse. Un galion espagnol appartenant à l’Armada, se serait échoué environ deux cents ans auparavant. En compagnie de Pole, Darwin se rend sur les lieux, mais un personnage trouble est déjà sur place. Une créature hanterait le lac, ce qui ne rebute pas l’homme qui semble posséder le don de magie.
Le trésor d’Odirex : Appelé auprès d’un patient atteint de phtisie, sur les conseils éclairés du docteur Warren pourtant une sommité médicale, Erasmus Darwin part pour de nouvelles aventures. En effet le malade lui confie que sa femme Anna a elle aussi été sujette à la tuberculose. Elle est guérie mais depuis elle a des visions. Elle apercevrait le soir des lumières fantomatiques se promener au sommet du pic coiffé, le mont Cross Fell, appelé aussi Montagne des Démons. Ce pic est ainsi surnommé coiffé parce qu’une brume tenace en cache le sommet quasi continuellement. Il aurait été rebaptisé Cross Fell lorsque Saint Augustin en aurait chassé les démons qui le peuplaient mais apparemment ceux-ci continuent leurs sarabandes. Et les lueurs que seule Anna perçoit. Les mystères ne rebutent pas Erasmus qui va au péril de sa vie tenter d’en percer l’origine en compagnie de son ami Pole.
Le Diable à Cambridge : Retour de Darwin, vingt trois ans après, à Cambridge où il a effectué ses études, appelé par un ancien condisciple, Wentworth, qui lui voue une gratitude éternelle, persuadé que Darwin lui a sauvé un jour la vie. A son arrivée en compagnie de Pole, Darwin apprend le décès d’un des professeurs, le docteur Elias Barton. Un décès étrange, et Wentworth, réputé pour se conduire comme le mieux intentionné des hommes et pensant du bien de tout un chacun, pour une fois n’applique pas dans ses paroles ses principes. Darwin est confronté à un nouveau mystère qui a pour origine des manuscrits signés Newton et ayant pour sujet l’alchimie.
Trois nouvelles mettant en scène Erasmus Darwin, le grand-père du célèbre Charles Darwin, personnage ayant effectivement existé et auquel Charles Sheffield prête des aventures fantastiques prenant leur origine dans la réalité. En effet si parfois les lieux ont été transplantés, le décor reste de mise, de même que les événements historiques, ce que d’ailleurs l’explique for bien l’appendice en fin de volume. Si ces nouvelles sont en partie des rééditions, l’éditeur nous promet un second volume d’aventures inédites de ce détective de l’étrange. Des nouvelles qui fleurent bon le fantastique délicatement décrit, avec une montée savante de l’angoisse mais sans les débordements gore qui s’étalaient avec complaisance à l’époque où ils furent publiés : fin des années 70, début des années 80. Le genre de textes qui sollicitent l’imaginaire sans l’agresser |