autopsie d'un viol de Stanislas-andré STEEMAN


Autopsie D'un Viol STEEMAN8

STANISLAS-ANDRE STEEMAN

Autopsie D'un Viol


Aux éditions LE MASQUE


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1982

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Le jeudi 10 Avril 2003

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autopsie d'un viol
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Stanislas-andré STEEMAN




Une lecture de
L A

L A  
Ce soir là, en rentrant chez lui, George Lamont découvre sa femme agonisant sur le lit conjugal.
L’agresseur n’a pas eu le temps de fuir. Et lorsque Lamont le découvre, celui-ci n’hésite pas à lui expédier un coup de revolver.
Lamont, grièvement blessé, réussit à se traîner jusqu’au téléphone… si les soins arrivent rapidement, peut-être pourront-ils sauver son épouse…
Une agression de cet ordre est, à n’en point douter, le fruit d’un cerveau de détraqué sexuel ! Qui dans le canton grimpe aux arbres pour espionner les jeunes filles à l'heure de la toilette ? Larry Bones ! Le shérif à vite fait de l’interpeler et de lui faire avouer son homicide. Une affaire simple, en quelque sorte…
Mais ce serait bien mal connaître S.A Steeman que de le croire ! Quelques pages plus loin le la prison du comté dénombre trois personnes qui s’accusent du forfait et se traitent mutuellement de menteur…
Comme à son habitude, S.A Steeman se concentre sur l’essentiel : raconter une histoire. C’est de ce parti-pris que naît la richesse et l’efficacité de son style. En 120 pages, pas une de plus, il nous emmène au fin fond des USA en compagnie d’un simplet de village, nous présente un shérif alcoolique, quelque peu autocrate, un journaliste « raté », un notable suicidaire et un violeur récidiviste…
Autopsie d’un viol est un « petit » livre, idéal pour les esprits fatigués par la lecture de ces polars qu’enflent des prétentions psycho-sociologiques sur fond moyenâgeux. Ici point de thèse, seuls comptent les rebondissements, et celui qui clôture l’histoire marque à tout jamais l’esprit du lecteur, fut-il inattentif

Une autre lecture du

Autopsie D'un Viol

de
BERTRAND LE FOLL

BERTRAND LE FOLL

L'assassin ne crèche plus au 21 mais en Californie

 

Le mot de l'éditeur

 

Babs a été violée. Puis Babs a été tuée. Et c'est George, son époux, qui l'a trouvée... avant d'être lui-même blessé d'une balle tirée à bout portant par l'agresseur en fuite.

Il n'est jamais facile d'enquêter sur une affaire de viol, les O'Hara père et fils le savent bien. Ce qu'ils savent aussi, c'est que l'agresseur n'est pas un étranger. Seul un familier a pu être invité à boire l'apéritif avec le jeune femme. Ils n'ont pas eu le temps de toucher aux verres, d'ailleurs, et on n'y trouvera que les empreintes de Babs.

Le shérif O'Hara a sous la main le coupable idéal : simplet, voleur, et complaisant : il avoue. Mais voilà qu'un deuxième homme revendique ce crime, son crime. Ce n'est pas pour simplifier l'enquête... Alors, pour peu qu'un troisième homme, tout à coup, se livre à la justice...

 

L’histoire

 

Un homme d’affaires, aux states, dans un comté californien. Il rentre chez lui de mauvais poil. Sa femme pas là, mais deux verres et une bouteille sur le bar. M’attendrait-elle ? se dit notre ricain. Rien au rez-de-chaussée. L’étage, peut-être ? Ah oui, la chambre conjugale. La femme est bien là, couchée sur le lit, en petite tenue. Bon, évidemment, morte de chez morte, alors le businessman redescend vite sur terre. Tueur dans l’ombre, en plus. Pan, pan. Businessman touché mais pas mort.

Le shérif (parce qu’il y un shérif !) arrête assez rapidement un jeune écervelé dont le loisir innocent consiste à épier les jeunes filles s'habillant ou le contraire, le soir, perché sur un sycomore. Il avoue.

Simple, non ? En fait, pas si évident, parce que deux autres chambrés vont par la suite avouer ce même meurtre. Trois qui s’accusent, c’est pas banal pour un shérif local.

 

Les élucubrations du bertrand

 

Stanislas-André Steeman, ça vous dit peut-être moins que Simenon, son compatriote. Mais si je vous assène des trucs du genre « L’assassin habite au 21 » ou « Quai des orfèvres », alors ça fait sans aucun doute tilt, non ? Ben oui, fiat lux lux fuit atque, Steeman a pondu les romans qui ont donné naissance à ces chefs d’œuvre du 7ème art.

Avant-dernier bouquin écrit par Steeman, avant-dernier d’une lignée de quarante tout de même, publié en 1964, « Autopsie d’un viol » n’a donné lieu à aucune adaptation, n’a inspiré aucun réalisateur… et ne donnera pas non plus le moindre frisson au lecteur, c’est bien son problème.

Grand mérite de ce polar, il est suffisamment court pour qu’on se donne la peine de le terminer. La fin n’est d’ailleurs pas si mal trouvée, le style alerte, deux ou trois traits d'humour très léger: mais les personnages n’ont aucune épaisseur… Bref, on s’ennuie un peu, mais le pensum est de courte durée, c’est déjà ça, c'est déjà ça, la la la...

 
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