les milanais tuent le samedi de Giorgio SCERBANENCO


Les Milanais Tuent Le Samedi SCERBANENCO167

GIORGIO SCERBANENCO

Les Milanais Tuent Le Samedi


Aux éditions RIVAGES NOIRS

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Lectures depuis
Le vendredi 11 Novembre 2011

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Giorgio SCERBANENCO




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Milan, fin des années 1960. Donatella a disparu depuis cinq mois. Désemparé, son père s’adresse à Duca Lamberti. Médecin ayant connu des problèmes avec la Justice, celui-ci est en quelque sorte consultant de la police milanaise. Le cas de Donatella est particulier. Âgée de vingt-huit ans, elle a encore l’esprit d’une gamine. Employé d’une compagnie de transports, son père veuf s’en occupe autant qu’il peut. Son bureau n’est pas loin de chez eux. Même s’il fait souvent étape dans un bar pour avaler un peu d’alcool, tous deux mènent une vie proprement organisée. Bien qu’elle mesure 1,95m pour 95 kilos, Donatella est d’une réelle beauté harmonieuse. Effet de son retard mental, la jeune femme éprouve une attirance certaines pour les hommes. Son père l’en protège, en l’enfermant à domicile. Pourtant un après-midi, Donatella s’est volatilisée. Pas de traces d’effraction ou de désordre dans l’appartement.

Un commissaire de police envisagea une affaire de proxénétisme mafieux, peut-être international. C’était donc cherche une aiguille dans une botte de foin, sans résultat. Touché par le désarroi du père, Duca Lamberti promet de retrouver la disparue. En effet, Donatella est bientôt identifiée. On a découvert son cadavre calciné dans un fossé, au bord d‘un champ, à l’extérieur de la ville. Malgré le choc, grâce à la piqûre prévue par Duca, le père est en mesure de se rendre à la morgue. Elle est dans un triste état, mais il la reconnaît. Celui-ci n’a aucune intention suicidaire, tant qu’on n’a pas arrêté les assassins de sa fille. Un petit proxénète sicilien méprisable est interrogé par Duca et son collègue policier. Il est d’autant mieux informé qu’il joue généralement les intermédiaires entre les clandés et la clientèle. Le cas de Donatella, il en a entendu parler. Sous la pression de Duca Lamberti, il n’a d’autre choix que de collaborer.

On dispose maintenant d’un portrait-robot approximatif, très insuffisant. Assisté de sa compagne Livia Ussaro, Duca compte faire incognito la tournée des bordels de Milan. Dans un clandé de luxe, il s’assure l’aide d’une prostituée Bantoue. Cachées dans un hôtel de haut niveau, Livia et elle vont contacter par téléphone toutes les filles ayant pu côtoyer Donatella. La police a mis la main sur un client, qui leur apprend que beaucoup de bordels fonctionnent sur invitation. L’adresse où Donatella fut retenue n’existe plus aujourd’hui. Quant à l’intermédiaire fantôme qui s’est occupé d’elle, son nom est trop usuel pour trouver une piste. Une prostituée témoigne officieusement, via sa collègue Bantoue. Le père de Donatella reçoit un courrier indiquant les trois coupables de la disparition de sa fille. Bien qu’écœuré, il aura peut-être la force de se venger seul…

Les enquêtes de Duca Lamberti sont d’authentiques romans noirs, leur contexte sociologique le prouve. En cette fin des années 1960, la métropole milanaise est l’endroit le plus néfaste qui soit. Cette partie de l’Italie, riche, est sans complexe vis-à-vis de l’argent et de tout ce qu’il procure. Si le pays reste alors marqué par le catholicisme, la prostitution est une vraie industrie. Les clients aiment goûter tout ce qui est insolite en la matière, une belle Noire ou une attardée mentale. Doué d’empathie, naturellement humaniste, ayant lui-même subi une injustice, le Dr Duca Lamberti ne peut rien résoudre mais il sait soulager. Les réseaux mafieux, il tente de les infiltrer, de limiter l’exploitation des femmes. Quant aux crimes, tous n’ont pas le même sens. L’intrigue est magistralement construite. À tel point qu’on oublierait de chercher telle explication, que nous donne quand même l’auteur. Ayant relu ce magnifique roman dans sa version française d’origine, je ne suis pas convaincu qu’une nouvelle traduction soit indispensable. Mais l’éditeur fait ce qu’il veut. Savourons encore et toujours Giorgio Scerbanenco.

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