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EMMANUELLE ET BENOIT SAINT CHAMAS |
La 37e ProphétieAux éditions NATHANVisitez leur site |
676Lectures depuisLe jeudi 13 Octobre 2011
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Une lecture de |
En ce mois de décembre, la Commanderie du Louvre est en effervescence. Les séides sont regroupés, venant du monde entier, ainsi que les stromillons de la Commanderie Europe. Il ne s’agit pas d’un rassemblement ordinaire et festif car l’heure est venue pour la trente-septième et dernière horloge de délivrer son secret. Le moment est grave. Les Chevaliers de l’Insolite vont découvrir la 37e et dernière prophétie de Michel de Nostredame, plus connu sous le nom de Nostradamus. Des prophéties inconnues du commun des mortels et qui n’ont pas été répertoriées. Une fois sortie du coffre-fort dans lequel elle était soigneusement mise à l’abri, cette prophétie cryptée n’augure rien de bon. En général ce sont des séides qui sont chargés de contrecarrer la prédiction et ils sont désignés par des Furolins, sorte de feu-follets. Or ces langues de feu après avoir voleter dans la salle se positionnent au dessus des têtes de Raphaël et Raphaëlle. Une première dans l’histoire de l’Organisation, car les jumeaux ne sont que stromillons, apprentis chevaliers, et théoriquement ne peuvent participer à des opérations de grande envergure qu’en compagnie et sous les ordres de séides. Mais il n’est pas question de mettre en cause la décision des Furolins, sauf si Raphaël et sa sœur refusent de réaliser la mission qui leur a été confiée, ne se sentant pas sûrs et prêts pour affronter un danger qui peut être fatal au monde. Intrépides, les jumeaux acceptent cette responsabilité et ils s’entourent d’aides précieux tels leur parrain Tristan, leur ami Arthur et quelques autres. Le message est peu à peu déchiffré par un Alchimiste et il en appert qu’une sorte d’Apocalypse est en préparation. La date est fixée à la prochaine éclipse de lune soit dans une quinzaine de jours. Le temps tourne et pas forcément en leur faveur. Ils doivent annihiler le Margilin, un démon particulièrement vindicatif, connu depuis la nuit des temps sous les appellations de Prince Noir, voyageur des ténèbres, malestre aux mille visages, dont le but est de semer le chaos dans l’humanité, de dresser les hommes les uns contre les autres. Il existerait bien une solution, ou plutôt une arme pour le combattre et l’anéantir. Ce serait de posséder Ascalon, la lance dont s’était servi Saint-Georges pour se débarrasser du dragon, un démon. Cette lance est depuis longtemps perdue et l’idéal serait de remonter le temps pour la récupérer. L’idée est donc d’utiliser les portails d’outre-temps qui ont été découverts dans l’épisode précédent justement nommé Les Portails d’Outre-temps. Mais un nouvel inconvénient se dresse devant eux : il faut absolument arriver à la date adéquate. Peut-être est-ce pour cela que Tristan emmène les jumeaux dans les entrailles de la Commanderie et leur montre enfin leur mère plongée dans un coma profond. Une révélation pour Raphaël et sa sœur qui croyaient depuis leur plus tendre enfance que leurs parents étaient morts dans un accident. Mais en ce qui concerne leur père, il n’y a pas eu de miracle selon Tristan. Mais un autre fait étonne nos jeunes stromillons qui accumulent des points afin d’être proclamés chevaliers. Aymeric, ami d’enfance de Raphaël a un comportement étrange. Il est devenu renfermé, inabordable, et possède une montre dont il refuse de dire la provenance. Appartenir à l’Organisation ne délie pas les jumeaux des obligations scolaires et cela offre quelques scènes qui n’empruntent pas au fantastique. L’affectation de jeunes filles refusant tout contact avec des garçons jugés inférieurs à leur rang, de petites jalousies, ou au contraire l’intérêt porté par des groupies à quelqu’un qui a su trouver la parade. Et l’école des stromillons réserve elle aussi son lot de surprises, avec des professeurs apparemment revêches, acerbes, mais qui cachent sous des dehors austères un cœur d’or. Ou encore des recherches d’applications qui au premier abord n’offrent aucun intérêt mais se révèlent par la suite indispensables dans la réalisation de projets aventureux. Ce troisième volet de Strom clôt les aventures des jumeaux et des Chevaliers de l’Insolite. Mais il est peut-être envisageable de supposer que d’autres péripéties les attendent et seront dévoilées aux lecteurs, car comme le déclare le Maëstrom, le grand-maître de l’organisation qui n’apparait qu’en hologramme et dissimulé dans un brouillard, Je ne crois pas aux fins définitives, car ce que l’on appelle fin n’est souvent que le début d’autre chose. Comme dans les épisodes précédents de petits énigmes sont proposées aux apprentis chevaliers et donc à la sagacité des lecteurs, énigmes qui paraissent évidentes lorsque la solution est dévoilée. Et des aphorismes dignes de Lao Tseu s’adressent tout autant aux adolescents qu’aux adultes : Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire. Et surtout il ne faut pas oublier que pour anticiper certains événements, il faut savoir prendre du recul. |