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ALBERT SIMONIN |
Le GrisbiAux éditions LA MANUFACTURE DE LIVRESVisitez leur site |
2458Lectures depuisLe vendredi 7 Mai 2010
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Une lecture de |
1953, « Touchez pas au grisbi! » Le « grisbi », l’objet de toutes les convoitises, l’objet qui met en émoi toute la truanderie parisienne; « Max le menteur » en sait quelque chose, lui qui veut raccrocher le calibre, mais qui est invariablement aspiré par les embrouilles des uns et des autres. En trois ans, Albert Simonin livre cette trilogie qui deviendra mythique grâce à sa verve inégalée, miroir fidèle du langage des voyous qui peuplaient Montmartre ou Montparnasse à l’époque où il « faisait le taxi de nuit » dans ces quartiers. Car l’auteur d’un dictionnaire de l’argot (1957) ne se contente pas de dérouler des intrigues policières, il s’attache avant tout à insufflait de la vie à ces personnages, décalque presque parfait des arsouilles qui hantaient le monde de la pègre dans les années 50. Et c’est cette trilogie que les éditions « La manufacture de livres » a réunie en un seul volume. Les amateurs du genre ne peuvent pas passer à côté de ce recueil, ne serait-ce parce que chaque épisode à été porté à l’écran, lieu où il a connu un destin plus ou moins heureux. Certes, chacun des trois films a rencontré un énorme succès, au point qu’ils ont occulté les romans. Mais si « Touchez pas au grisbi ! », réalisé par Jacques Becker en 1954, constitue une fidèle adaptation du roman et un hommage incontestable au talent Albert Simonin, « Le Cave se rebiffe » de Gilles Grangier (1961) et « Grisbi or not grisbi », titré titre « Les Tontons flingueurs » de Georges Lautner (1963) sont, en revanche, très infidèles aux romans qui les aurait inspirés. « Les tontons flingueurs » étant un modèle du genre. Car même si l’on y discerne la trame de Simonin, il n’en reste pas moins que cette comédie policière, aux accents loufoques, en vogue dans les années 60, est à mille lieues du roman. |
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