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DOMINIQUE SYLVAIN |
Les Passeurs De L’étoile D’orAux éditions AUTREMENTVisitez leur site |
2524Lectures depuisLe lundi 14 Octobre 2013
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Une lecture de |
Photographies de Stéphanie Léonard. Blaise Reyer est un flic mal dans sa peau qui aime travailler en solitaire. Devant enquêter sur Boniface, un trafiquant de drogue, il fracture la porte de son loft, pensant découvrir un indice. Chou blanc. Toutefois, il reconnaît par hasard en l’un des voisins de Boniface un ancien condisciple d’école qui paralysé à cause d’un accident se meut en fauteuil roulant. Emmanuel Sollier philosophe à ses temps perdus dans un café et joue de temps à autre de la guitare, bref une vie sans imprévu. L’imprévu se charge de frapper à sa porte sous les traits de Rose Danjou, professeur de français de Jonas, le fils de Boniface, un fils délaissé, qui a perdu sa mère suite, selon les rumeurs, à une overdose. Rose s’inquiète et elle n’est pas la seule. Madame Daoda, la propriétaire n’est pas très satisfaite de la réparation de la serrure chez son locataire. Sollier n’ose pas avouer que Reyer en est le fautif, mais promet de tout faire pour contenter la brave dame, boutiquière spécialisée en meubles africains. Et voilà l’engrenage s’est mis en route, insidieusement, rompant l’existence monotone de Sollier. Un parcours dans le XIème arrondissement que n’aurait pas désavoué Léo Malet. La comparaison s’arrête là, car Dominique Sylvain possède son propre style et il eut été dommage qu’elle en emprunta un. Une histoire sordide qui ne se termine pas très moralement, c’est selon les goûts, mais qui permet au moins à Reyer de se sentir sinon apaisé, du moins un peu plus serein. Quant aux différents protagonistes, dont certains sont franchement truculents, les bons sont bons, les méchants méchants, et pourtant il n’y a pas trace de manichéisme. Et pour le plaisir, une petite citation rassurante : Les gens qui font du sport ne se droguent pas trop, sauf les champions. |
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