|
|
JIMMY STARR |
Ma Tête à CouperAux éditions SERIE NOIREVisitez leur site |
702Lectures depuisLe lundi 5 Janvier 2015
|
Une lecture de |
Heads you lose - 1950. Traduction de Maurice Tassart). Parution le 1er octobre 1951. A ne pas prendre au pied de la lettre... Organiser une réception au Palais du rire dans le parc d'attraction de Santa Monica, voilà qui n'est pas banal, mais peut se comprendre de la part d'une vedette de cinéma en quête de publicité, en l'occurrence Wilma Castle. Mais que Joe Medford, le journaliste chargé de rendre compte de cette soirée tombe nez à nez avec un cadavre débouchant d'un toboggan à l'entrée même de la baraque foraine, voilà qui est pour le moins original. Curieux cadavre en effet que celui de la belle Lana Sutton, actrice de second plan, dont la tête décapitée a été rattachée à l'aide d'agrafes. L'enquête est menée conjointement par Joe Medford et Harry Powell, dit Fer à cheval, agent de la brigade criminelle, malgré quelques dissensions entre les deux amis. Dolly Beal, journaliste au Tribune, Gene Gates, détective féminin de San Francisco, Gran Sutton, la grand-mère de la victime, octogénaire pleine de charme et de vivacité, riche qui plus est, croiseront le chemin parsemé d'embûches de Koe Medford dans cette enquête qui s'avère périlleuse pour le journaliste. Guy Sutton, père de la décapitée, personnage guère sympathique, Ransome, le fiancé, Malcolm Boyd, avoué, Puggy Black propriétaire du Palais du rire, complètent, entre autres, cette galerie de portrait. Outre quelques bijoux, un saphir est particulièrement convoité par les différents protagonistes auxquels Joe est amené à se mesurer. La découverte dans le port d'une guillotine servant à la prestidigitation lui permet de reconstituer le puzzle.
Après un début prometteur et rapide, ce roman sombre quelque peu dans un ronron verbal, et certaines répliques supposées humoristiques et hilarantes tombent à plat. Heureusement le dénouement est rondement mené malgré certaines invraisemblances.
Citations :
Son expression est aussi neutre que celle d'une pucelle qui n'arrive pas à se décider.
Je trouve que les automobilistes mâles devraient se munir de pistolets à eau. Les cinglées du volant craindraient pour leur maquillage et se tiendraient plus tranquille. |