MARIO READING

On retient de Michel de Nostredame, dit Nostradamus, ses prophétiques, plus sibyllines les uns que les autres, à tel point que rares sont ceux qui n’y lisent pas l’avenir du monde.
Ce brave apothicaire, épris d’astrologie n’a-t-il pas prévu le vaste incendie qui ravage la ville de Londres en 1666, lorsqu'il écrit :"Le sang du juste sera demandé de Londres, brûlée par le feu en trois fois vingt plus six". 
On comprend que face à une telle voyance si claire, le commun grelotte et se liquéfie à la simple évocation de ce nom.
Mais là n’est pas le plus effrayant… Ohé, ohé braves gens et tremblé d’effroi à l’énoncé de cette égalité arithmétique à la véracité implacable.
10x100=1000.
Vérité implacable, d’où surgit l’évidente terreur :
Il manque 58 à 942 pour faire mille! 
Durant sa vie, Nostradamus a écrit 10 Centuries, sachant qu’une centurie contient 100 quatrains, cela donne un total de 1000 quatrains prophétiques…
Mais à ce jour, seuls 942 quatrains sont connus.

Alors où sont les 58 manquants? Et surtout qu’annoncent-ils d'aussi effrayant qu'il ait fallu les dissimuler ?

Adam Sabir, écrivain américain grand spécialiste de Nostradamus, est sur leur trace… Seulement voilà celui qui se proposait de les lui vendre est assassiné et la police le soupçonne du meurtre. Alors que peut-il faire d’autre que de fuir et de se réfugier dans un campement de tziganes ? D’autant plus qu’il y a de fortes chances que ceux-ci sachent où se cachent ces quatrains…
Et voilà notre pauvre écrivain sur la route des Vierges Noires, avec dans son sillage un tueur sanguinaire et cruel, membre de l’étrange confrérie du Corpus Maleficus, mais aussi de la police expectative… 

Fidèle aux règles du thriller religio-ésotérique, qui a acquis ses lettres de noblesses avec l’incontournable Dan Brown, Mario Reading s’accapare magistralement du personnage historique de Nostradamus pour en faire l’un des protagonistes les plus inattendus d'un polar aux rebondissements multiples et jouissifs.