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CLAUDE-YOUENN ROUSSEL |
Meurtres Au Jardin De La MarineAux éditions DU PALEMONVisitez leur site |
1810Lectures depuisLe mercredi 4 Avril 2007
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Une lecture de |
1788. L’aumônier de marine Gratien est de retour à Brest, avec son serviteur et ami de cœur Julio. Maître des services secrets, Desbleds les envoie aussitôt à Toulon pour une double mission. D’abord, il s’agit de sécuriser l’arrivée d’ambassadeurs venus d’Inde, pays allié du royaume contre les Anglais. Gratien doit aussi observer le fonctionnement de l’hôpital de la marine et de son apothicairerie. Curieux d’herboristerie médicale, l’aumônier effectue de semblables repérages lors de son passage à l’hôpital de Rochefort, en rentrant vers Brest. Desbleds ne lui a pas précisé l’objectif de son enquête. Cultiver son érudition en botanique n’est pas le seul but. Gratien est nommé aumônier à l’hôpital de Brest. L’ambiance y est un peu tendue, en partie à cause du nombre important de décès. Les remèdes utilisés (en particulier la « panacée universelle ») semblent pourtant de parfaite qualité. Il en est de même pour les produits médicinaux livrés aux navires. Malgré cela, trop de marins décèdent. En moins d’une semaine, six meurtres sont commis à Brest. Chaque jour, un cadavre est retrouvé dans l’enceinte close du jardin de l’hôpital. Gratien et Julio cherchent tout signe pouvant expliquer ces morts. Aucun lien entre les victimes n’apparaît évident. Faut-il y voir l’ombre du « Sabre », puissante organisation criminelle que combat Desbleds ? A Versailles, la chef des services secrets protège le séjour des émissaires Indiens. Il échappe de peu à un assassinat.A Brest, l'enquête de gratien progresse... Au contraire de certains « polars historiques » laissant parfois perplexe, les aventures de l’aumônier Gratien s’avèrent très réussies. L’auteur est précis, bien documenté sur l’époque. Sa description vivante du contexte « pharmaceutique » d’autrefois est fort convaincante, évitant toute lourdeur. Le héros nous confie son parcours (non choisi) qui le fit devenir aumônier et espion. Dans cette affaire, un peu moins mouvementée que la précédente, le mystère plane en permanence. On retrouve ici avec grand plaisir la belle tradition du roman populaire. Ce troisième épisode est de belle qualité. |
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