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MICHEL RENOUARD |
Le Bouillon De MinuitAux éditions ALAIN BARGAINVisitez leur site |
1845Lectures depuisLe mardi 9 Mai 2006
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Une lecture de |
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La capitale du crachin s’apprête à vivre un événement médiatique de la plus haute importance : l’érection d’un obélisque de l’époque de Psoriasis II. Le pharaon a si peu régné que même les spécialistes doutent de son existence mais qu’importe ! La municipalité y voit l’occasion de célébrer la ville autrement que par sa météo détestable et d’attirer ainsi le touriste. Làs ! Quantités d’organisations terroristes profitent de l’événement pour se manifester. Les menaces d’attentats affluent, les policiers et les gendarmes aussi. Le commissaire Gabacho est chargé, par le ministre de l’intérieur, du maintien de l’ordre dans la ville. Difficile dans ces conditions d’enquêter à plein temps sur le noyé de l’écluse, dernière trouvaille de son ami Parkinson. Le mort est Joseph Coctard, cuisinier au Grand Bousier, le restaurant bio et huppé de la ville. Dans une ambiance aseptisée, on y sert les eaux minérales aux prix des grands crus, ceci pour financer l’Institut de Recherche sur la Cirrhose. Le restaurant et l’IRC ont été fondés par sa Sainteté le grand gourou Sri Skanda, Eugène Barbon pour l’état civil, escroc de première catégorie. La vie de Joseph Coctard est un tel désert qu’on se demande bien qui pouvait lui en vouloir au point de le tuer. Mais le Grand Bousier compte dans ses rangs Gildas Berloque, un allumé de la coïncidence historique… Après La Java des voyous, Les castrats de Bombay et Requiem sur le campus, Le Bouillon de Minuit continue la série, décidément bien réjouissante, des enquêtes du commissaire Gabacho. On y retrouve avec un immense plaisir les habitués de la Java Bleue, le bar tenu par Marie-Suzanne, une authentique noble et nonne défroquée qui partage maintenant sa vie avec Ahmed, une armoire à glace comorienne. Ce quatrième titre est un bijou de drôlerie, de truculence, d’intelligence et humanité. |
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