le sang et la chair de Max-andré RAYJEAN


Le Sang Et La Chair RAYJEAN261

MAX-ANDRE RAYJEAN

Le Sang Et La Chair


Aux éditions FLEUVE NOIR


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Le mardi 17 Fevrier 2021

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Max-andré RAYJEAN




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Collection Angoisse N°178. Editions Fleuve Noir. Parution 1er trimestre 1970. 240 pages.

Dommage que la quatrième de couverture en dévoile un peu trop!

Il fait froid et pourtant Auguste Corvac, dit Guste, et son compère Julien Chaumet transpirent. Ils sont en train de creuser la tombe du père Jerrin qui est décédé contre toute attente. A soixante-dix sept ans, il était encore solide, mais la mort a ses raisons que la raison ignore.

Pour se donner du courage, les deux hommes se désaltèrent en buvant au goulot du bon rouge de chez eux, des côteaux du Vivarais. La tombe est prête, deux mètres de profondeur, et le cercueil pourra reposer à l’aise sur sa couche de terre.

Le lendemain, Auguste s’aperçoit que la fosse a été violée et que le cadavre a disparu emportant avec lui son cercueil. Comme Auguste déguste un peu trop de vin local, il ne peut s’empêcher de parler et le lendemain, les pandores sont au courant de cet incident de parcours du cadavre. Ils font procéder à une vérification, le paletot de bois est revenu dans sa douillette fosse.

Seulement, d’autres villageois sont victimes d’accidents inopinés. On commence à se poser des questions, car de plus en plus les macchabés sont jeunes, et habitués aux travaux qu’ils effectuaient lors des accidents.

Le docteur Vessec est appelé au chevet des mourants comateux et leur injecte un liquide, soi-disant pour les stimuler. Rien n’y fait, et le curé a du travail sur l’autel.

Un journaliste qui émarge à un canard parisien, L’Echo-Noir, un magazine qui ne publie que des trucs bizarres, s’installe à l’un des deux hôtels-restaurants-bars du village. Il passait par hasard, paraît-il, et la rumeur lui étant venue aux oreilles, sa main l’a démangé de rédiger un papier sur ces événements qui occupent les esprits.

Nous donnons à grignoter à nos lecteurs des histoires de tables qui tournent, de maisons hantées, de gens possédés… Vous voyez le genre ? Mais nous essayons, dans la mesure du possible, de donner une explication logique, scientifique, à ces événements.

Effectivement, une explication logique se dessine, notamment lorsqu’une femme est retrouvée morte dans la neige, en dehors du chemin qu’elle devait parcourir pour rentrer chez elle. Certains l’ont vue divagant auparavant comme un zombie.

Henri Gil, le journaliste, prend cette affaire au sérieux et il enquête en compagnie de Julien Chaumet, plus jeune et surtout plus sobre que son ami Auguste. L’aide-fossoyeur lui avoue avoir une nuit voulu éclaircir ces mystérieuses disparitions et s’être endormi contre le mur du cimetière. L’hypothèse d’une hypnose est avancée.

La lecture de ce roman est quelque peu gâchée par la quatrième de couverture un peu trop explicite.

Le médecin, par petits coups, accentue cette incision, place des écarteurs. Il fend littéralement en deux le thorax. Les chairs apparaissent, molles, flasques, baignées de sang. Vessec farfouille avec une sorte de frénésie, de volupté, dans ces entrailles glacées...

Une scie grince affreusement sur les os. Ce bruit énervant perce littéralement les oreilles et peut être est-il plus éprouvant pour les nerfs que les hurlements démoniaques. Il rend fou !

Rugge scie les côtes comme il scie des rondins. Son outil est beaucoup plus fin, voilà tout, mieux adapté. Il scie comme un boucher dépouillant un bœuf, avec un ricanement perpétuel, horrible...

Mais la fin est assez étonnante et réserve quelques surprises. Heureusement.

Tous les lieux cités par M.-A. Rayjean existent réellement et les habitants deviennent à leur insu des personnages de roman. Sauf quelques-uns qui sont totalement issus de l’imagination de l’auteur lequel nous offre un bon roman de suspense et d’angoisse.

L’atmosphère est légèrement fantastique, mais pourtant tout est cartésien, ou presque. L’auteur joue surtout sur la montée de l’angoisse et ce roman préfigure ce qui sera développé plus tard dans des romans composant la collection Gore. Mais seulement dans quelques passages, significatifs certes, mais qui n’encombrent pas le récit. Et qui justifient l’extrait placé en quatrième de couverture.

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