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ERIC ROBIN - AUFFRET |
AspirineAux éditions AMALTHEEVisitez leur site |
1584Lectures depuisLe mardi 21 Mars 2006
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Une lecture de |
Marrakech. Vincent, guide touristique de son état, comme à chaque fois, jauge les membres du groupe dont il a la charge. Très vite, il repère une triplette sexy, un tantinet vulgaire. La chance lui sourit : le soir même, il se retrouve au lit en compagnie des trois jeunes femmes… Mais au réveil son univers bascule. Les trois filles sont découvertes empalées, du sexe à la bouche, chacune sur un montant de lit. Et au mur est inscrit : « Bishop était innocent. Je suis l'esprit de ton père… je me suis rendu coupable sur terre ». Du Shakespeare. Quelles années plus tard à Phuket (Thaïlande), un client de backrooms massacre les cinq personnes qu'il a au préalable sexuellement consommées, avant d'abattre une grande partie de la clientèle et du personnel d'une boite de nuit. Au mur de la chambre du backrooms il avait écrit : « Bishop était innocent. Je suis l'esprit de ton père… je me suis rendu coupable sur terre » Sauquetaine un vieux flic des services spéciaux est en charge de l'affaire. Malheureusement son voyage à Phuket ne lui apprend rien et c'est bredouille qu'il rendre à Paris. D’hypothèse en hypothèse son équipe parvient à « repérer » la responsable de ces drames. Ce serait une jeune femme brune aux yeux en amande… Avouer qu’un tel signalement peut s’appliquer à beaucoup de femmes… Quelques jours plus tard c'est de Trinidad (Cuba) que lui parviennent des nouvelles de ce mystère. Une jeune française a signé le meurtre de trois gigolos par la citation de Shakespeare. Sauquetaine s'envole vers la Havane. Une occasion de reconstituer sa réserve de cigares ! Les amateurs de tueurs en série liront avec délectation cette histoire de Sérial Killer d'un genre nouveau, qui se paye le luxe d'un clin d'œil soutenu et essentiel au « Mystère de la chambre jaune », avant de chavirer vers un dénouement aussi original qu'inattendu, tout entier contenu dans le titre. |